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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 00:15

Le vol est court : 35 minutes vers le sud du pays ce qui fait que finalement nous sommes tout près des îles Loyautés notamment Lifou. Nous devons être pris en charge à l'arrivée par les personnes qui nous hébergent pendant 3 jours. En effet une voiture nous attend à l'aéroport de Lenakel sur l'île de Tanna. C'est un 4x4 et il n'y a que deux places devant avec le chauffeur. Nous montons dans la benne pour le transfert qui doit durée 2 heures en compagnie d'un compagnon de voyage belge.

Dès le début nous sentons qu'il n'y a pas de place ici pour des véhicules autres que les 4x4. En fait il n'y a pas de routes. Pour l'essentiel des pistes plus ou moins défoncées après la saison humide. Après quelques minutes de route, un petit arrêt à la pompe ("carburant" se dit "mazut" en bichlamar).


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Le parcours est sympa bien que chahuté. Nous regardons les paysages, discutons avec les locaux qui montent dans ce taxi brousse. Nous traversons l'ile d'Ouest en Est pour rejoindre notre chambre d'hôte à Port Resolution au pied du volcan Yasur. Au passage nous traversons ses plaines volcaniques et nous respirons le grand air... empoussièré (ça croque sous la dent !).

 

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Enfin nous arrivons à Port Resolution Yacht Club à Yakuveran où nous emménageons dans notre bungalow vue sur mer nommé le bateau. Une terrasse en balcon avec une vue sur la baie abritée de Port Resolution, nom donnée par James Cook lors de la découverte de l'ile de Tanna en 1774. Le bungalow est construit avec une mélange de matériaux achetés et des matériaux de récupération ce qui donne un résultat surprenant mais très satisfaisant compte tenu de l'isolement du village.

 

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Nous parcourons le village ce qui nous donne l'occasion de rencontrer les habitants. Et là il faut oublier sa montre car la balade est jalonnée par des pauses "causette". Les gens sont super sympa et ont envie de discuter soit en français, soit en anglais. Impossible de se perdre, il y a toujours quelqu'un pour vous montrer le chemin et quand je dis montrer c'est plutot vous emmener quasiment à destination en faisant un détour sur son itinéraire, histoire de parler. Au passage, une femme, l'épouse du directeur de l'école primaire anglaise nous offre des pamplemousses et des mandarines pour poursuivre l'échange des mots. Encore une leçon de vie !

 

Le village est, contrairement à ceux de la calédonie voisine, structuré et assez compact et les maisons sont, malgré quelques tôles, construites de matériaux traditionnels. Les espaces communs, écoles, églises, Nakamal (bar à Kava pour les hommes) sont séparés des habitations. Beaucoup d'enfants jouent sur les places communes. La population est très jeune, 45% de moins de 15 ans et nous ne rencontrons pas beaucoup de "vieux" (non péjoratif en mélanésie, le vieux étant la référence, la mémoire et la sagesse,  garantie de cohésion sociale). L'espérance de vie aux vanuatu est de 63 ans, la plus faible de la mélanésie en dessous de 3 ans de la Papouasie Nouvelle Guinée. Sur Tanna qui est isolée, on nous a évoqué une valeur de 50 ans.

 

 

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Ici beaucoup de monde travaille pour la collectivité et en sont salariés. Lea tient le restaurant. Joe fait le guide pour les visiteurs. Certains tiennent des chambres d'hôtes, d'autres s'occupent du magasin collectif (coopérative en autogestion). Certains hommes pêchent. D'une manière générale, les hommes ne font pas grand chose (c'est une femme qui nous l'a dit). C'est vrai, nous avons surtout vu des femmes à l'ouvrage. Peut être que les hommes étaient aux champs...dans le doute.

 

Le lendemain nous partons à la découverte des sources chaudes. La région, par la proximité du volcan, en est pleine. Pour les atteindre, nous devons parcourir la grande baie de Port Resolution par la plage. Nous hésitons a y aller en pirogue,

 

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mais faute de rames, les filles ont pris une mule pour franchir les creeks, le reste se faisant à pied. Il ne faut pas exagérer ! 

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Les sources chaudes sont situées sur les rochers à la limite de la mer. L'accès se fait par une échelle de bois et de liane. L'eau est bouillante et de nombreuses projections rendent la zone légèrement risquée. Notre guide est vigilant et nous nous tenons à l'écart.

 

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La deuxième curiosité de la visite est le champ de terre colorée. Ce sont des glaises qui ont des couleurs bleue, blanche, rouge, ocre mais attention c'est chaud !

Une belle palette pour les peintres. Les mélanésiens de Tanna les utilisent sur leur corps pour les danses traditionnelles. Chacun y va de sa petite coloration en espérant que ça parte au lavage.

 

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Nous revenons sur Port resolution pour se préparer à la grande expédition. La découverte du Mont YASUR (dire yazur) à 30 minutes de piste. Ce volcan est un des volcans en activité le plus accessible au monde. Actuellement son niveau d'activité est de 2 sur 5 donc pas de souci de sécurité. A 3 c'est interdit et à 1 il y a moins de chose à voir.

Nous prenons le transport traditionnel et c'est parti.

 

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Le spectacle est fantastique. Des projections de lave toutes les dix minutes. Un vrai spectacle son et lumière et ça fait du bruit !

 

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Nous rentrons au bungalow des images et des sons plein la tête.

Le lendemain, la route du retour passe par le marché de Lenakel sous un banian extraordinaire.

 

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Le lendemain c'est le retour sur Port vila pour quelques jours de vacances et nous rentrons sur Nouméa après une semaine inoubliable. Un dépaysement total surtout sur l'île de Tanna. Cela donne envie de revenir et voir d'autres îles des vanuatu plus au nord comme Santo.

 

Peut être à bientôt, bonhomme !

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 02:20

Pour les vacances d'HIVER, nous prenons la direction des îles Vanuatu. N'ayant qu'une semaine de congés, il fallait une destination proche. Les Vanuatu sont les îles les plus proches de la calédonie et constituent avec les îles Salomon et La papouasie Nouvelle Guinée plus au nord l'arc mélanésien. Les Vanuatu sont composées de 80 îles environ et forme un grand Y incliné vers le Nord-Ouest d'une longueur de 900 km. Les 2/3 de la population sont regroupés sur quatre iles principales : Efate avec la capitale Port-Vila, Santo (l'île de Papi Boington des têtes brûlees), Mallicolo et Tanna.


La durée de vol Nouméa-Port vila est de 1h30. Nous embarquons à l'ancienne en foulant le tarmac de l'aéroport de Nouméa-La Tontouta, celui-ci n'ayant pas encore de rampe d'accés moderne. ça doit arriver pour les jeux du pacifique de 2011. Dommage, nous n'aurons plus cette sensation de chaleur moite que nous ressentons à l'arrivée dans un pays tropical en sortant de l'avion.


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Port-Vila est la capitale d'un pays indépendant depuis 30 ans (ex nouvelles hébrides). La langue officielle est le bichlamar mais il est courant de parler Anglais et Français suite à l'histoire commune des trois pays (co-gestion franco-britanique avant l'indépendance). Le bichlamar est proche de l'anglais. Un exemple "merci beaucoup" se dit "Tank yu tumas". Sachant que le "u" se dit "ou" et "mi" veut dire "je", on dirait de l'anglais parlé par un français. ça nous va bien ! A vous de trouver ce que veut dire "Skiusmi", "mi likim tumas", "mi no save", "mi no toktok franis"...

 

Notre première sortie est consacrée à la découverte de la "capitale" qui est une ville de 38000 habitants grouillante d'activité. Le déplacement est facilité par la multitude de taxis (petite voiture) et de bus (sorte de mini-van pour 10 personnes max). Nous n'en avions jamais vu autant d'un coup. Nous en avons compté sur une artère principale 200 à l'heure. Il est inutile de louer une voiture pour rester dans les environs de Vila. On vous prend à l'hôtel et vous emmène où vous voulez pour un prix défiant toute concurrence.

 

Le marché couvert est remarquable. Tous les légumes et fruits de saison sont présentés dans des emballages BIO tressés avec des palmes de cocotiers. C'est magnifique. Nous avons vu un vendeur de sacs plastiques et il n'était pas surchargé de travail, les locaux préférant de loin la méthode traditionnelle. Ici des pommes de terre et des fagots de bois de chauffage.

 

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Des ignames de fort beau gabarit, des cabosses de cacao, des salades en grappe et des arachides fraîchement récoltés en botte.

 

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Une vraie vie dans le marché, certains y font la sieste, d'autres mangent dans des cuisines type camping. Et quelle activité ! De quoi s'en mettre plein le sac à dos et surtout plein les yeux.

 

La deuxième journée est consacrée au farniente à l'hôtel qui propose multiples activités nautiques : catamaran, kayak, piscine. La clientèle est plutôt australienne (3h de vol) mais c'est la saison creuse. Nous sommes bien tranquilles et profitons des lieux et du cadre.

 

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La découverte de l'île d'Efate nous conduit aux cascades de Mélé. L'accès aux cascades se fait en une demi-heure via un chemin qui longe la rivière. Parfois, nous passons des gués. Aujourd'hui, Lou n'a pas mis de claquettes suite à son expérience malheureuse de la cascade de Tao en Calédonie. Sandrine tient les siennes à la main.

 

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La succession de cascades au bord du chemin et la grande cascade sont remarquables. Le tout dans une verdure luxuriante. Plutôt sympa surtout avec une baignade à la fin du chemin dans les vasques d'eau claire.

 

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Un autre coin remarquable : la côte Est du coté d'Eton.  Nous profitons d'une belle plage à l'embouchure d'une rivière. Une zone calme par opposition à la mer de l'autre côté du bout de corail mort qui fait barrière à la houle de l'océan pas si pacifique que ça. Ici il y a ni récif barrière ni lagon comme en calédonie. Donc des vagues et quelques requins probablement. Nous restons sagement du bon côté.


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Nous rentrons sur l'hôtel après cette journée découverte de l'île d'Efate. Au passage, je découvre le siège de la fédération de football de Vanuatu (la VFF). Pas de chichi, rien à voir avec la FFF. J'ai hésité à leur présenter un certain Raymond, un ex grand sélectionneur qui doit chercher du travail après la honte africaine.

Après avoir entendu parler de la main de Thierry Henry à l'hôpital de Sydney à la fin de l'année dernière, on va finir par changer de nationalité pour éviter qu'on rigole de nous dans ce coin du monde.

 

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Enfin je m'égare. Faut refaire les valises, demain nous prenons l'avion direction l'île de Tanna. A suivre...Une belle image pour patienter...

 

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 06:43

LIFOU est une des iles loyauté de la Nouvelle Calédonie. Elle est la plus grande des quatre iles (d'Est en Ouest : Maré, Tiga, Lifou et Ouvea) de la taille de la Martinique. 60 km de long, 10 km à 25 km de large, elle est habitée par 10000 habitants. On y accède en avion (30') ou en bateau à grande vitesse de Nouméa (5 heures). Nous avons choisi cette option pour visiter l'île sur un week-end prolongé pendant les vacances scolaires d'automne. Nous avons pris nos vélos pour plus de liberté. Les sacoches sont pleines, les sacs à dos bien rangés, c'est partis.

 

 

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Notre premier point de chute est à 15 km au sud de la capitale de l'île Wé (dire Oué). En une heure et demi de route, nous atteignons la tribu de Jozip où est l'oasis de Kiamu ,notre hôtel. La plage est de l'autre côté de la route au milieu des récifs coralliens morts, vestiges de l'ancien lagon. Ces paysages nous rappellent les rochers de la baie d'Upi et de la piscine d'Oro de l'île des pins. La mer est agitée car il n'y a pas de barrière de corail pour casser la houle. La baignade attendra.

 

 

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Après une soirée et une nuit tranquille (télé et babyfoot), nous quittons l'hôtel pour une excursion en vélo vers le sud de l'île. Nous traversons les tribus et admirons les beaux jardins et les cases traditionnelles de l'île très caractéristiques en paille, bambou et en feuille de cocotiers. La case traditionnelle est la pièce pour dormir et pour discuter. La parole étant sacrée, un espace lui est réservé. Chaque propriété possède sa case traditionnelle.

 

 

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Sur la route, nous croisons des enfants à vélo. Une opération d'assistance à cycliste en détresse est menée. Une crevaison lente. Il faut dire que les vélos des enfants ne sont pas trop entretenus. Un coup de pompe juste de quoi rentrer à la tribu de Hnaeu où a lieu LE mariage de la tribu. C'est la saison des mariages en Calédonie juste entre la récolte et la plantation des ignames car il est d'usage dans la culture traditionnelle canaque d'offrir un plan d'igname aux mariés.

 

 

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Après un "merci M'sieu" et des "au revoir M'sieu", "au revoir M'dame", nous continuons notre route vers la tribu de Luengoni. Et là nous tombons sur peut être la plage la plus belle de la calédonie. Nous vous laissons juger. (Personnes sensibles à la beauté des paysages, fermer le blog !).

 

 

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Une petite deuxième...Nous frisons l'overdose

 

 

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Nous y passons l'après midi à l'abri des bois de fer et profitons de la plage quasi déserte. Le retour vers l'hôtel nous permet de faire quelques courses. Voici notre menu : sardines de Concarneau, paté Henaff de Saint Yvi, purée Casino et fruits en boite d'Australie. Un vrai voyage. Les mariages ont tout dévalisé !

 

 

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Le lendemain, nous sommes pris en charge pour visiter le nord de Lifou. Comme, c'est l'époque des mariages, il n'y a plus de voiture de location et nous sommes contraints de prendre un guide avec voiture. Sur le moment, un peu frustrant mais au final nous avons vu plein de choses avec de nombreuses explications.


Premier arrêt : La case du grand chef

 

 

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C'est la plus grande de Calédonie. 12 m de diamètre. Elle est le lieu de rencontre du grand chef du canton de Wetr (un des trois cantons de Lifou) avec les petits chefs. C'est une sorte de parlement où la parole est donnée et les décisions prises. Les ouvertures ne sont que d'un seul côté de manière à ce que la parole reste au sein de la case. Les échanges écrits n'existent pas et les coutumiers sont chargés de transmettre ce qui a été dit au temps des vieux. Le grand pilier au milieu de la case représente le grand chef et les autres piliers sur la circonférence représentent les petits chefs.

Le grand chef est en fait le roi et son successeur est son fils aîné. D'ailleurs, il se marie l'année prochaine. ça va être quelque chose ! Les pouvoirs du grand chef sont essentiellement fonciers.

 

Deuxième arrêt : la baie du santal

 

C'est la grande baie à l'ouest de Lifou où arrivaient les santaliers à l'époque de l'exploitation du précieux bois odorant. De nos jours le bois de santal est devenu rare. Par contre la baie est toujours occupée au mois d'août par les baleines qui viennent mettre bas dans ses eaux profondes.


 

 

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Troisième arrêt : les falaises de Jokin


Jokin est situé à l'extrême nord de l'île. Le haut des falaises surplombe d'une quarantaine de mètres les eaux cristallines. Dommage, nous n'avons pas le temps de plonger dans les eaux habitées par de nombreux poissons de récif et des tortues. Nous reviendrons avec des masques et des tubas.


 

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C'est déjà la fin de la balade et au retour nous passons à l'hôtel Drehu village à Wé sur la baie de Chateaubriand. C'est le coup de foudre !

 

 

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Nous rentrons chercher nos vélos et nos affaires et changeons d'hotel pour la dernière nuit. Madame apprécie...

 

 

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Nous avons beaucoup apprécié Lifou. Nous reviendrons dés que possible probablement chez l'habitant dans une période "hors mariage".


Nous recommandons aux personnes venant ou revenant en calédonie d'inclure dans leur parcours ce coin de paradis.

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 01:22

L'office du tourisme de Thio organise fréquemment des week-end de découverte des tribus de la commune. C'est le tour de la tribu de Ouindo perdue dans les montagnes toutes proches de Canala. L'accueil est réservé ce qui ne l'empêche pas d'être chaleureux.

 

Nous avons amené notre tente pour dormir dans le jardin du sculpteur de la tribu. Un changement de dernière minute. Finalement nous ne dormirons pas chez Mr Wilson mais près de la salle commune car Mr Wilson n'a pas fini d'installer ses toilettes !

Les participants à cette rencontre sont essentiellement des métropolitains (Les Zoreilles) fraîchement arrivés ayant envie de découvrir la Calédonie tribale et motivés par des échanges culturels.

Après une demi-heure de timidité, les filles sont aspirées par les enfants de la tribu plein d'entrain pour se faire de nouvelles copines. Marie-Thérése, Lorenza, Leïna et Wendi entraînent Lou et Noa à la découverte des environs. Ici les enfants s'occupent tout seuls.

 

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Des activités pour les grands sont organisés avec un atelier culinaire. Le bougna et les chaussons de manioc et de coco râpé sont servis le soir sous le grand faré commun. La soirée se termine par des chants autour du feu avec une alternance de chants Kanak et de chants métro. Très sympa.

 

Nous passons la nuit sous la tente au frais. Nous avons très froid car la tribu est située en montagne et le ciel est très clair.

Au petit matin, c'est le grand soleil et la chaleur revient. Après le petit déjeuner fait de tartines au feu de bois, la tribu nous organise une petite rando dans leurs montagnes avec explications par le chef de la tribu (sur le cheval).

 

 

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Nous traversons des forêts, des tarodières, des caramboliers plein de fruits, des torrents. Les paysages sont magnifiques. Sans guide, nous n'aurions pas pu prendre ces sentiers. Le guide est très bavard et très content de nous conter l'histoire de la tribu de Ouido.


Les enfants ont le droit de monter le cheval du chef. Les filles terminent la randonnée à dos de cheval.

 

Les veinardes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après cette grande promenade, c'est l'heure du repas. Toute la tribu se met en 4 pour nous faire découvrir leurs spécialités. Le Cerf (dire CerFFF) est découpé sur place sur des tôles et cuisiné au feu de bois. Salade de cerf mariné, grillades et brochettes de cerf, ragoût de cerf plus poulet grillé, salade de chouchoutes, riz à la coco...l'opulence.

Remarquez les conditions de préparation de la cuisine et les tenues des cuisiniers : T Shirt avec les photos des martyres Kanak tués lors des évènements, pour ne pas oublier, ambiance...

 

C'était très bon mais le fait de manger avant les enfants de la tribu qui nous regardaient en attendant leur tour nous a un peu gâché le plaisir. Visiblement, ils sont habitués mais pas nous. L'éducation des enfants est différente.

 

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L'après-midi est consacrée aux activités artistiques. Les filles sont inscrites à l'atelier "Bambous gravés".


De vraies artistes qui ont fait l'admiration de leur collègues adultes. Sur le bambou sont dessinés une case mélanésienne avec les chambranles et la flèche faîtière, un cocotier, un pin colonnaire et un margouillat (gécko).

 

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Leurs parents participent pendant ce temps à l'atelier sculpture sur bois de Monsieur Wilson. Pas facile de représenter un visage dans un morceau de bois très dur mais c'est sympa.


C'est l'heure du départ. Nous emportons quelques fruits en échange de quelques billets. A la fin pour nous remercier de notre venue, les gens de la tribu nous ont offert au moins 5 kg de pomélos de leurs arbres.

Le sens du partage plus que le sens du commerce.

 

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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 01:41

L'îlot Amédée est un ilot situé à 20 km environ de Nouméa tout proche de la barrière de corail. La compagnie Mary D exploite les lieux en proposant des journées tout inclus pour les touristes en visite sur l'île : essentiellement des australiens et des japonais.

 

Pour les 70 ans de Papi, nous sommes réunis pour la journée sur l'îlot. Le phare de l'îlot Amedée se présente tel une bougie sur un gros gâteau. 

 

 

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Le coin est réputé pour la plongée. Un bateau à fond de verre nous emmene sur quelques "patates" de corail. Nous en profitons pour plonger parmi les poissons. Les moins aventuriers ou les plus frileux (l'eau est à 24°C ) regardent le grand spectacle du bateau. 

 

Après cette sortie nous enchaînons par la sortie en bateau sur le grand récif. Nous sommes très chanceux : requins gris et tortues dans une mer turquoise. Il faut dire que la zone est une réserve marine protégée.

 

Le repas a lieu sous le grand faré. Là ambiance "Les bronzés" avec buffet à volonté et queues devant les plats. Cohue, précipitations de peur de ne pas avoir à manger...les fous sont parmi nous. La civilisation de consommation nous a rattrapés. Les animations pendant le repas nous donnent un aperçu des danses polynésiennes. En mélanésie !! Trouvez l'erreur.  Les touristes ne feront pas la différence doivent penser les tours opérateurs.

 

Histoire de prendre de la hauteur sur la situation, nous montons en haut du phare. La vue est superbe sur la grande terre et les platiers coralliens. En plus c'est calme histoire de profiter sereinement du cadre.

 

 

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Nous descendons en bas du phare et pouvons l'admirer du bas. Ce phare a été commandé par Napoléon III et transporté en pièces détachées de métropole vers la Calédonie. Sa présence devenait indispensable pour sécuriser l'entrée des navires dans le lagon via la passe de Boulari. Ce phare est encore en service car la passe est étroite et tous les navires n'ont pas forcement de GPS fiable. Histoire de rappeler les risques, au loin, repose posé sur le récif une épave d'un cargo.

 

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"Le Chapeau de Napoléon"

 

Voilà notre journée est terminée sur l'îlot.

Ce type de journée est sûrement différent en période creuse c'est à dire en dehors de l'arrivée massive d'australiens affamés. Nous recommandons aux visiteurs de la Calédonie de ne pas faire uniquement cette visite lors de leur passage sur le caillou. La tranquillité nous a manquée ce jour là. Il faut dire que nous avons maintenant adopté le rythme cool de Calédonie.

Certains ilots plus isolés sont tout aussi beaux et accessibles sur un week-end. Nous vous renvoyons sur un article précédent traitant de l'îlot Ténia.

 

Bon c'est vrai, nous devenons un peu difficiles et faisons la fine bouche. Nous avons perdu les plaisirs de fromage et des bons vins, mais nous nous régalons des grands espaces et des paysages calédoniens.

 

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5 avril 2010 1 05 /04 /avril /2010 09:17

Notre virée dans le nord de la Calédonie se poursuit par l'extrémité nord de la côte Est. Nous franchissons une nouvelle fois la chaîne centrale au col d'Amos. La vue y est magnifique. Nous surplombons le lagon, le récif barrière et ses passes vers l'océan .

 

 

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Nous descendons le col et traversons le village de Pouebo, haut lieu de production de bananes. Nous trouvons un camping en face de la cascade de Colnett dans une végétation luxuriante en bordure de plage. C'est le Relais de Ouane Batch qui offre une table d'hôte extraordinaire : crabes de palétuviers, salade tahitienne, grillade de boeuf calédonien, frites de manioc, fruits de saison...

 

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Le lendemain après une nuit de pluie, la côte Est est souvent synonyme de pluie, c'est le grand soleil et nous profitons du coin pour initier les papi et mamie à la plongée. Le site est magnifique : nombreux récifs coralliens de toutes les couleurs et une multitude de poissons.  De quoi aimer le Calédonie pour la vie !

 

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La journée se poursuit par la visite de la cascade de Tao entre Pouebo et la rivière Ouaième. Un sentier longe la rivière puis nous devons franchir des bras du torrent. A peu près un demi mètre à enjamber, de quoi se donner des frayeurs ! Lors d'un franchissement, Lou a perdu une claquette (voir photo ci après) et mamie a voulu innover dans le franchissement de gué. Une glissade avec demi-vrille et saut carpé puis réception sur le flan dans l'eau. ça vaut un 10 au JO !

 

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Après ces émotions, nous profitons des cascades et des vasques dans la roche chauffée par le soleil.

Très agréable .

 

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Sur la route du retour, nous franchissons une nouvelle fois la rivière Ouaième en prenant son bac.

Le bac de la Ouaième est vieillissant et souvent en panne. Dans ce cas, le trajet Hienghene-Pouebo prend 5 heures au lieu de 30 minutes car il faut repasser par la côte Ouest et franchir deux fois la chaîne centrale. La province Nord a décidé de changer ce vieux bac par un nouveau identique dans le concept mais plus fiable et permettant le franchissement des cars scolaires. Nous étions dans les derniers à l'utiliser car depuis notre passage, le nouveau bac est en service.

 

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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 08:13

De nouveaux visiteurs, Mami Lily et Papi Jean-Claude, nous rendent visite dans ce coin du monde. Ce sont les vacances de..."La Toussaint du mois d'avril". Nous les emmenons dès le lendemain de leur arrivée direction le nord de la grande terre calédonienne.

 

A 7 dans la logan Break, les valises sur le toit, c'est parti pour 4 jours dans le Nooorrr.

 

Nous faisons la première étape dans le village de Voh dont le nom est devenu célèbre depuis que Yann Arthus Bertrand a pris son coeur.

 

Après une petite randonnée d'un heure environ, nous cherchons du haut d'une petite colline le coeur. Et bien voyez vous, c'est moins facile qu'en hélicoptère. Sur la photo, le coeur est entouré.

 

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Après cette petite escapade, cap au Nord entre Koumac et Poum aux pays des moustiques. Il faut dire que la côte nord-ouest de la Calédonie est une plaine qui se termine côté mer par la mangrove et ses palétuviers.

 

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Nous trouvons tout près de la piste (et oui dans le nord, les routes ne sont pas encore goudronnées) des plages loin d'être sur fréquentées. Une douzaine de plagistes sur quelques kilomètres !


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Nous campons au gîte de Pagop chez Mr Napoleon (c'est son nom) dans une belle cocoteraie. C'est un camping tout confort au moins 4 * dans la grille calédonienne. Admirez l'ensemble cuisine, évier, table. Notons que les douches étaient chaudes (c'est rare mais pas forcement nécessaire).

 

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Le lendemain, nous terminons notre remontée vers la pointe de Poingam. Les paysages sont magnifiques et très variés : mangroves, collines "lunaires" rouges, cocoteraies, montagnes, marécages...

 

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Enfin la pointe à l'extrême nord de la grande terre : Boat Pass.

 

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Mais qui y a t-il plus loin ? Les iles Belep qui appartiennent à la Calédonie à 80 km puis après droit devant à 1500 km la Papouasie Nouvelle Guinée. ça laisse songeur !

 

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Enfin revenons à l'objet de notre visite dans le nord à la recherche du vainqueur de Koh Lanta qui a été tourné du côté de Poum.


Nous l'avons trouvé. Il appartient à l'équipe des oranges et se nourrit de cocos. C'est l'homo Papis Calédonis !

 

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 07:53

Nous sommes dans l'état du Victoria. Le pays est grand et il faut commencer à revenir au point de départ pour prendre l'avion à Sydney.

A l'aller, nous avions fait l'impasse sur Jervis Bay mais sa réputation nous incite fortement à y installer notre dernier campement en Australie. Nous trouvons une place (avec difficulté) au camping de Huskisson en fond de baie.
C'est un petite station balnéaire sympa départ de nombreuses excurtions à la recherche des baleines et des dauphins.

Nous sommes séduits par l'idée. En bateau, le capitaine nous attend...

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Petit message pour Bertrand qui nous a promis de nous emmener sur son bateau, je veux bien être skipper. Maintenant, tout le monde le sait et tu vas avoir plein de nouveaux amis.

Le bateau file, la balade est sympa

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mais nous n'avons pas vu de dauphins. La publicité disait "vus ou remboursé". Les Australiens ont tenu leur promesse. Incroyable !

Nous partons en direction de la pointe sud qui ferme la baie et qui abrite le Booderee National Park. La côte est superbe, un mélange de maquis corse, de pins des landes, d'eucalyptus portugais et de plages calédoniennes...du concentré de voyages. Nous pouvons observer des dauphins de la plage ...


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Le terrain est propice à la baignade et aux activités de plage dont le cerf-volant.

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Les premiers loopings arrivent,


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la maîtrise est totale après 3 semaines d'Australie.
.

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31 décembre 2009 4 31 /12 /décembre /2009 08:18

Nous descendons vers le sud en empruntant la princes Highway qui longe la côte des New South Wales et du Victoria de Sydney à Melbourne. Ce n'est pas une autoroute mais une nationale qui traverse bon nombre de parcs nationaux. Nous nous en écartons régulièrement pour admirer de magnifiques côtes comme entre autres à Bermagui, Mimosa Rocks...

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Le camping est un vrai plaisir. Rien à voir avec la Calédonie. Cécile et Hervé nous avaient prévenus. En Australie tout est prévu : table couverte, barbecue électrique, sanitaire propre et pratique pour les bras cassés...

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En quelques jours, nous atteignons l'état du Victoria. Les campings sont toujours pleins et il est difficile de trouver des places sur la côte. Nous avons une place pour une nuit et sur les conseils de nos voisins, nous projetons de rentrer le lendemain dans les terres à Bucham.

Les australiens sont des gens très sympas et ouverts. Nous avons étés rapidement invités à prendre le thé avec deux familles de vacanciers australiens pendant que les enfants jouaient tous ensemble, visiblement pas trop génés par la barrière de la langue. Nous avons constaté  que les autraliens sont des gens qui voyagent peu à l'étranger. Cela dit, ce n'est pas étonnant vu la beauté, la variété des paysages et la taille de leur pays grand comme l'Europe.

Sur la route de Bucham, nous sommes avertis de la présence de nombreuses espèces animales dont les kangourous et les wombats.

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Les goanas sont également présents et assez impressionnants :

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Le site du Bucham est magnifique : en pleine nature, au milieu de la forêt d'eucalyptus. C'est un site réputé pour ses grottes. Dehors il fait très chaud (37°C) et nous trouvons une piscine semi "naturelle" car l'eau vient d'une rivière souterraine.

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Elle est un peu froide  (12°C, ) mais c'est le pied.

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Nous y passons le réveillon du nouvel an sous la tente.


Happy new Year, Best wishes !

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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 08:26

Nous longeons la côte vers le sud. Les paysages sont magnifiques. Nous cherchons les habitants emblématiques du pays : les kangourous. Nous les trouvons dans notre camping au milieu des bungalows et des tentes. Le camping est situé à Duras North non loin de la célèbre plage de Pebby beach.
Les kangourous sont partout jusque sur la plage. Des familles entières avec les bébés dans la poche.

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Ils n'ont pas trop peur de nous mais dès que nous nous approchons, ils bougent soit lentement en "marchant" avec leurs quatre pattes et la queue pour faire appui soit en sautant et là ça va très vite.

 

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Le lendemain nous découvrons la plage sous le soleil (après une nuit sous la pluie). La côte des New South Wales est parsemées de forêts, de lacs, de falaises et de baies sablonneuses. C'est une succession de parcs nationaux où la faune protégée y vit tranquillement  (perroquets, perruches, oiseaux rieurs, opossums, kangourous...). La mer est agitée et plutôt fraîche.

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Les filles profitent de la plage et du soleil. La baignade, ce sera pour une autre fois.

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