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14 juin 2013 5 14 /06 /juin /2013 07:21

Après plusieurs années à voguer sur les mers du globe virtuel, il est devenu une évidence que la pratique de la voile est beaucoup plus passionnante en réalité qu'assis devant son ordinateur.

Ne souhaitant pas rester sur un tour du monde en moins de 80 jours avec une 11392ème place, j'ai chaussé les bottes pour me lancer dans l'apprentissage de la voile sur voilier. "Chausser les bottes" est une expression car la plupart du temps, les pieds nus font l'affaire si on a pas peur de se casser un ongle sur un taquet. 

 

diplome

 

 

Le lagon calédonien est un vaste terrain de jeu. On dit que c'est le plus grand du monde. En gros, 20 km de large tout autour des 500 km de la grande terre. Cela dit la majorité des plaisanciers se concentre autour de Nouméa et des îlots du grand sud calédonien.

L'avantage de naviguer dans le lagon est de trouver des conditions de mer plus clémentes qu'au large. Néanmoins cela reste souvent agité car ici les alizés à plus de 20 noeuds sont très fréquents.

 

Pour permettre de répondre à la question "comment apprendre la voile et pouvoir imaginer skipper un voilier de croisière", Jacques à travers son école de voile VMG+ propose des formules adaptées à chacun (initiation, perfectionnement, régate) sur son joli bateau de 31 pieds "Esprit d'équipe". J'y ai trouvé ce que je recherchais permettant de comprendre l'essentiel des réglages sur monocoque. Mais comme souvent, la pratique ne peut être remplacée par la théorie (et encore moins par les régates virtuelles!). Faut manger des miles !! Avec Jacques, ça passe tout seul avec pédagogie et convivialité.

 

Le bateau est superbe ! A31 des ateliers Archambault situés à Danger Saint Romain dans le nord de la Vienne, mon département de naissance. Un signe.

 

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Les sorties pour les cours permettent de parcourir le lagon proche de Nouméa dans le cadre d'une demi-journée de navigation. Cette année Jacques me propose de participer à la Great Lagoon Regatta : une régate dite festive en trois étapes sur un Week End entre Nouméa et l'îlot Ténia. Évidemment je suis partant pour ce genre d'aventure.

 

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L'équipe est rassemblée au petit matin du samedi 18 mai. Le temps pour moi de présenter l'équipage et leur principale fonction même si les rôles peuvent changer au cours des navigations : Jacques notre capitaine et tacticien, Marie à la barre, Ludo au réglage de la grande voile, Christian en n°1 en charge de préparer les voiles d'avant, Cédric et Stéphane les embraqueurs au réglage des voiles avant.

 

Le départ est prévu vers 9 heures, le temps pour le vent de se lever et pour l'équipage de préparer les sandwiches. Il pourrait être difficile en navigation, qui plus est, en régate de sortir le pain,  le jambon, le beurre et les cornichons. Le collectif est au rendez-vous !

 

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C'est l'heure du départ. Les 21 monocoques et multicoques sont à la manoeuvre pour bénéficier du meilleur placement et franchir au plus tôt la ligne de départ. GFC FORASOL (le nom du bateau pour la course) franchit la ligne en troisième position.

 

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Le vent est bien faible sur une grande partie du parcours de cette première étape. L'équipage est attentif à la stabilité du bateau pour profiter de la moindre risée et le laisser glisser. Dans le calme, l'équipage se met en position de rappel optimale pour faire gîter le bateau du côté sous le vent.  

Après 6 heures de navigation autour des 4 noeuds, GFC Forasol franchit la ligne d'arrivée de la première étape en quatrième position. L'équipe est ravie.

 

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L'organisation de la course a prévu pour la soirée une fête sur l'îlot Ténia. Le dress code est clair : Woodstock. Jusqu'au bout de la nuit, l'équipage d"Esprit d'équipe" mène la danse. Quelle santé ! Pour des raisons techniques indépendantes de notre volonté, aucune image nette ne peut être présentée.

 

Le lendemain, c'est le retour matinal des hostilités. Les bateaux sont prêts sur le plan d'eau à en découdre. Les conditions du départ sont différentes de celles de la veille. Les monocoques au près serrés gîtent et se positionnent au mieux.

 

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Après quatre heures de navigation très variées (grain, pétole et bonne brise dans le dos), GFC Forasol franchit la ligne d'arrivée en cinquième position des monocoques. La fin de l'étape a été l'occasion de batailler avec le catamaran Resolute II qui finira premier de la régate Multicoque au final. L'équipage Australien a fait un film sympa sur Youtube (http://www.youtube.com/watch?v=c4ckJHmdukE).

Vous y verrez au passage GFC Forasol avec son joli spi orange et des images de la soirée sur l'îlot Ténia.

 

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L'organisation a prévu un apéritif sur l'îlot Mbé Kouen le deuxième mouillage. L'ambiance est conviviale et le coucher de soleil est d'un haut niveau. L'apothéose restera la soirée qui suivi sur le bateau concurrent et néanmoins ami "Quiet Fire" qui fût très FIRE mais pas très QUIET. Milles excuses aux voisins de mouillage mais le marin a la voix qui porte. 


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Le lendemain, le jour se lève à peu près à la même heure. "Déjà" diront certains mais il est l'heure de hisser les plus grandes voiles car à nouveau le vent est portant. Le beau spi d'"esprit d'équipe" est étincelant sous ce beau soleil. Que l'orange lui va bien !

Au loin, un catamaran sort son spi tricolore. En ces temps d'incertitude politique, ça sent la provoque !

 

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 L'équipage se régale sur cette étape. Le vent est plus fort que lors des étapes précédentes. Le retour sur Nouméa se fait à grande vitesse sous spi avec une arrivée finale après 4 heures de navigation.

 

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Une belle cinquième place pour le bateau école de Jacques.

L'occasion pour moi de remercier sincèrement Jacques de m'avoir permis de pratiquer et d'apprécier la voile ces deux dernières années, et de m'avoir donné l'occasion de vivre cette aventure humaine avec du sport, du collectif et de la convivialité. Tout ce que j'aime ! Ce WE on avait un équipage de classe mondiale sur tous les terrains ! A ceux qui passeraient sur Nouméa et qui auraient envie de découvrir ce sport (et plus si affinité), je recommande cette école de voile.

 

La Great Lagoon regatta est bien une régate festive, avant tout régate sur le papier mais sans la lourdeur du sport de compétition. Cela dit, allez dire à un marin régatier de ne pas doubler son voisin ou de ne pas le forcer à changer de cap en faisant jouer les règles de priorité. J'ai découvert que ce type de régatier-marin est tenace mais tellement bon vivant, que le soir tout le monde se retrouve copain. Un proverbe philosophique décrit bien ce troisième type humain. "il y a trois sortes d'êtres : les vivants, les morts et les marins". J'ajouterai que j'ai rencontré des marins bien vivants, ouh là là oui. Quelle rencontre !

 

 

Pour finir sur le monde de la mer et des petites phrases à retenir...

Quizz : Qui a dit "C'est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases" et dans quel cadre (une bière number one à gagner au plus rapide!)

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 07:32

Le lagon calédonien est le plus grand du monde par sa surface. La barrière de corail forme une barrière quasi continue protégeant les eaux peu profondes (environ 20 mètres) et la côte de la grande terre. Ainsi en Calédonie, le littoral est en général peu exposé à la houle du pacifique. Le lagon calédonien et la bordure côtière avec sa mangrove sont pour une grande partie classés au patrimoine mondial de l'Unesco pour sa biodiversité. Au cours de nos week-end, nous avons l'occasion d'en découvrir la richesse et la beauté à travers l'exploration des îlots, des récifs coralliens, et des côtes si différentes à l'est (forêt humide et cocoteraie) et à l'ouest (mangrove et baies peuplées de palétuviers, savanes à Niaouli).

 

Dans cette région, si vous voulez avoir un point de vue aérien et prendre de la hauteur sur l'environnement qui vous entoure, l'avion ou l'hélicoptère sont adaptés. Nos amis des antipodes nous ont offerts pour nos 80 ans un vol en ULM. A chacun son avion (avec un moniteur), et c'est parti. Sandrine se prend pour une candidate de la chasse au trésor. Et quel trésor !

 

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Après quelques minutes de vol en direction du sud de la grande terre, nous survolons la baie des tortues à la roche percée de Bourail.

 

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Le lagon nous offre ses plus belles couleurs. Ses bleus turquoises contrastent avec le bleu marine de l'océan au delà du récif barrière.

 

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Le lagon calédonien est parsemé d'îlot de sable ou corallien. La végétation qu'ils supportent sont des abris pour les oiseaux qui viennent s'y reproduire. Certains sont protégés et inaccessibles toute ou une partie de l'année.

 

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Les fonds nous offrent des vues du ciel spectaculaires avec un mélange de "patates" de corail, de fonds sablonneux qui donnent à l'eau une couleur turquoise laiteuse.

 

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Le retour vers l'aérodrome nous permet de survoler la "Shark pass", faille profonde dans les récifs frangeant et barrière. Cette faille est la prolongation d'un estuaire. Elle met en connexion directe le large avec le lagon. Cette zone est réputée pour ces gros poissons cartilagineux : raies et requins.

 

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Toutes ces couleurs nous ont donnés envie de voir d'un peu plus près la faune marine. Un autre point de vue, subaquatique, est très accessible dans le coin. Les filles très à l'aise avec l'élément liquide vous emmènent à la découverte du milieu marin.

 

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Une petite plongée dans la piscine d'Oro à l'île des pins vous met dans le bain. Les eaux calédoniennes ressemblent à une aquarium géant. Je vous laisse le soin de nommer les 46 poissons de la photo ci-après.

 

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Pour celui qui suit dans ses anémones protectrices, c'est facile. Qui a dit Némo ? C'est un poisson clown !

Les fonds sont aussi remarquables pour les éponges et autres gorgones.

 

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Si vous êtes à l'aise : pourquoi ne pas plonger avec des bouteilles dans le grand bleu entre 10 et 20 mètres de profondeur. Les couleurs sont gommées et tout parait bleuté, voir gris bleu vers 20 mètres.

 

La faune marine est encore nombreuse dans cette tranche d'eau. Plus nous descendons, plus les poissons sont gros mais moins nombreux. Sur la barrière de corail, un labre et un diodon ou poisson parc-épic nous font la pose.

 

lagon 0164Poisson Porc Epic Diodon (2)

 

Une loche et un chirurgien voilier se promènent main dans la main (pas facile pour des poissons). En parlant de main, attention aux dents acérées de la murène javanaise très commune sur la barrière. Rassurez vous, elle est très peu agressive.

 

poisson chirurgien ou picot canaquelagon 0229

 

Au fond de la passe, des requins gris profitent du flux de la marée qui vide le lagon pour s'oxygéner. Au premier plan, nous apercevons une mère loche qui doit faire un mètre de long, ce qui donne la taille du requin gris : trois mètres environ.

 

requin gris

 

Retour à la surface avec les enfants. Lors d'une plongée dans la baie de Mwara (voir un blog précédent), les filles aperçoivent un gros animal dans l'eau. Noa semble nous indiquer sa taille avec ses mains. Sandrine confirme, c'est du grand spectacle.

 

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Un dugong nage paisiblement dans la baie. Les plongeurs suivent l'animal. Lou se place dans le sillage du gros mammifère. Sandrine est sur le côté tout près lors de la remontée de l'animal pour respirer.

 

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Une petite apnée permet de faire une photo de la bête (pas Stéphane, le mammifère). Bien joué la photographe !

 

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Le dugong est un mammifère marin qui se nourrit d'herbes marines. Il peut atteindre 3 à 4 mètres de long. Celui que nous avons approché faisait bien 3 mètres. 

 

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Pour ceux qui ne veulent pas défaire leur mise en plis ou qui ne sont pas très à l'aise dans les airs, vous avez une troisième chance de découvrir le lagon. A la surface des océans...

 

Nous avons eu la chance de rencontrer une famille québécoise lors de notre voyage en Nouvelle-Zélande. Ce sont des tourdumondistes à la voile. Ghislain, Annie emmènent leurs deux enfants Guillaume et Olivier sur les mers du monde pendant 6 ans. Leur voyage les conduise dans les eaux calédoniennes. 

Pour nous c'est une joie de les revoir à l'île des pins et de partager quels moments sur leur bateau Myriam. L'embarcation se fait avec l'annexe en baie de Kuto. Nous ne perdons pas de temps pour prendre la mer. Noa assiste Ghislain à la barre.

 

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Après une heure de navigation, nous arrivons au mouillage de l'îlot Môro à quelques miles nautiques de l'île des pins.

Au petit matin, la lumière est là et la vue sur l'îlot est extraordinaire du haut du mat.

 

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Nous vous présentons Myriam vue d'en haut du mat. Merci à Ghislain qui a pris la photo au niveau des troisièmes barres de flèche. Nous nous sommes arrêtés aux secondes barres et déjà c'est haut, ça bouge, bien que la mer soit calme. Imaginez en pleine mer.

 

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La découverte de l'îlot se fait en longeant la plage assurant de beaux points de vue.

 

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Un faré aménagé par d'autres visiteurs plus habitués du coin nous abrite l'heure du diner (déjeuner en français du Québec).

 

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Le matin suivant, nous avons la chance de découvrir les délicieuses "queues de castor" d'Annie que nous présentent Olivier. A déguster avec de la confiture, du Nutella ou à la mode québécoise, avec du sirop d'érable évidemment.

 

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Nous repartons vers de nouvelles découvertes. Direction l'îlot Brosse qui fait partie des points de passage des tours de tourisme à l'île des pins. C'est un îlot situé à quelques miles de l'île des pins dont le lagon Nord-Ouest est très bien abrité des alizés. Un mouillage à recommander pour les navigateurs.

 

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La plage de l'îlot est déserte. Quels beaux points de vue !  

 

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Le soir nous rentrons sur la baie de Kuto pour ensuite rentrer sur Nouméa. Même quand il pleut c'est beau. 

 

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Que notre semaine à suivre va être fade après un WE intense, riche en découvertes et en rencontre !


Un bon gang de chums ces gens là. On a eu beaucoup d'fun à piquer une jasette à bord et à trinquer à l'amitié. Avec modération sans se paqueter la fraise pour ne pas caller l'orignal le lendemain de la veille.

C'est sûr, la glace est brisée. A l'au-revoyure la petite famille !

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 23:23

La voile, la grande spécialité nautique calédonienne mérite d'être essayée. Les conditions optimales permettent de pratiquer la voile dans la baie Sainte-Marie, une des nombreuses baies de Nouméa qui est ouverte aux alizés. Vent, soleil, eau chaude, mer calme : que demander de plus !

Pour la fin des vacances d'été, les filles sont inscrites à une semaine de stage de voile.

 

Les enfants sont vite autonomes. Après quelques heures de navigation, les réglages et les virements de bord sont acquis. Lou au portant...

 

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Concentrée sur les réglages et la glisse...tout en gardant un maximum de confort bien assise au fond de la coque.

 

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Noa à la recherche de la performance est déjà au rappel les deux mains occupées au réglage de la voile et du cap.

 

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Un virement à la bouée et c'est reparti à fond.

 

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Changeons de sujet et retournons sur le plancher des vaches, peu fréquentes dans le grand sud calédonien.

L'objectif de la journée est de descendre à pied la rivière des pirogues, une des rivières drainant le grand sud et ses terres rouges. Elle doit son nom à l'exploitation des Kaoris par les Mélanésiens pour construire dans des temps reculés des pirogues. Les troncs étaient ainsi transportés probablement avec les crues jusqu'à la mer en baie de Plum au pied du Mont-Dore.

 

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Ensuite l'exploitation des chênes gomme a été menée dès le début du siècle par la compagnie forestière calédonienne. Ses ouvriers japonais durent construire une voie ferrée et des ponts de bois pour franchir les nombreux creeks.  Un pont rend hommage à ces ouvriers : le pont des Japonais aujourd'hui en ruines.

 

Maintenant le sentier de randonnée emprunte l'ancienne voie sur un balcon au dessus de la rivière. Le passage des ravines nécessite un peu d'équilibre.

 

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Y'en a même une qui fait la maline sûre de son équilibre de gymnaste. C'est un peu plus large qu'une poutre !

 

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Le chemin surplombe la rivière qui en cette fin de saison des pluies est plutôt tumultueuse. La baignade n'est pas évidente compte tenu du courant. Nous recherchons un bras mort pour nous tremper car la marche se fait en plein soleil. L'ombre est devenue rare, l'exploitation forestière ayant fait des ravages.

En calédonie, la forêt sèche primaire a pratiquement disparue suite à l'exploitation intensive et aux incendies lors de l'arrivée de l'homme blanc dans la région. Quelques bouts sont maintenant préservés entre autres au parc de la rivière bleue dans le grand sud, au parc forestier de Nouméa et au parc des grandes fougères à Farino.

 

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Enfin, une courbe de la rivière et un lit élargi permet au courant d'être compatible avec la baignade. L'eau des montagnes plus fraîche que l'océan reste néanmoins agréable. Au passage, nous en profitons pour nous laver les mollets. Ici la terre rouge tache. Ceux qui viennent dans le grand sud avec des chaussures claires l'ont remarqué : souvenirs de Calédonie indélébiles.

 

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Changement de décor et de spécialité calédonienne : la randonnée à cheval. Le départ est donné à La Foa sur la côte ouest. Notre promenade tient sur une demi-journée mais il est possible de traverser la grande terre sur quatre jours.

Les chevaux sont dociles voir parfois un peu mous, tropicalisés en somme. L'ascension des montagnes environnantes est malgré tout assurée d'un pas soutenu à travers la savane et ses niaoulis.

 

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Une petite pause permet au chevaux de souffler au sommet, et aux cavalières et cavaliers de se soulager...le derrière.

 

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Nous longeons les crêtes. La vue sur le lagon ouest et ses îlots est remarquable.

 

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Et c'est déjà le retour dans la plaine. Tout le monde a eu bien chaud. La douche sera la bienvenue.

 

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  C'est l'affaire de tous. L'animal apprécie ce moment de fraîcheur.


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Voilà ce que nous offre la Calédonie pour profiter de la nature. La mer, la forêt, la montagne à parcourir selon ses envies sans modération : la Calédonie et son grand air ne nuit pas à la santé.

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 08:18

Mais qu'ont ils fait entre les vacances de Septembre et le retour en Métropole ? Tous nos lecteurs se posent la question devant le manque évident d'articles ces derniers temps. Mais que voulez vous, la rédaction a pris le rythme...des îles. Mais elle sait se réveiller surtout quand on le lui dit. Ne voulant pas faire des articles genre rallye photos sans commentaire, j'attends l'inspiration et l'envie qui permet de mettre des mots autour des belles photos pour commenter notre aventure. Mais devant les encouragements de spécialistes du "verbe" (Merci Lydie et Claude), je me dois de me remettre à l'écriture.

 

Donc retour à notre quotidien et à nos WE nature. Vous reconnaissez la plage de Mwara à Thio, l'un de nos coins préférés car tout le monde y trouve son compte.

 

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La plage de sable, la baignade, le surf pour les enfants, la plongée (palmes, masques et tuba), le kayak, la pêche, la chasse sous-marine... de quoi passer un WE nature tranquille. La logistique suit et les voitures sont bien remplies. Ce WE nous sommes 5 familles soit 10 adultes et 11 enfants. Bon il est temps de préparer les cannes si nous voulons manger du poisson.

 

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Remarquez la batterie de lignes...Les "bec de cane" et autres poissons du lagon n'ont qu'à bien se tenir. Bon faut avouer le rendement a été très faible. Nous pratiquons la pêche écologique pour préserver la ressource.

 

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Mais nous ne sommes jamais à l'abri d'un poisson suicidaire. La canne était plantée sur la plage, il faisait nuit et nous dégustions nos grillades à quelques mètres et au moment de plier les gaules, surprise ! Pas de quoi nourrir une tribu mais le poisson nous a rappelé le bar de l'atlantique.

 

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Fin d'un WE nature ordinaire.

 

Pour les WE un peu plus longs (3 ou 4 jours), nous pouvons aller un peu plus dans le nord de la grande terre. Poindimié est à 5 heures de route et nous partons ce WE avec 2 familles amies en gîte. Nous en profitons pour faire quelques sorties sur la côte Est que nous découvrons  à chaque escapade. Une descente de la rivière  êêwê en Kayak est au programme. Le transport est à la mode de la Brousse : tous dans la benne pour rejoindre le point de départ. La descente fut assez longue et ventée (2 heures), ensoleillée (nous étions grillés) mais dans un cadre magnifique.

 

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L'avantage de partir en groupe est de pouvoir s'évader en couple pour une petite plongée au centre de Poindimié Tieti Diving. Merci à la gentille mono qui a pris en charge les enfants.

 

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Sandrine est à l'aise dans le grand bleu à 20 mètres sous la surface. Admirez le style tout en souplesse et décontraction.

 

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Les fonds sont magnifiques. En voici quelques échantillons choisis...sans commentaire.


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Nous avions l'air d'être content de notre sortie. Nous entendons d'ici vos commentaires. "Ah si ce n'était pas aussi loin"...A vous de voir. Nous vous attendons en tout cas !


 

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Donc maintenant, vous avez une idée de ce que nous avons fait de nos WE en attendant de rentrer en métropole pour vous retrouver en décembre. Le printemps austral (octobre, novembre, décembre) est la saison idéale pour visiter la calédonie. Qu'on se le dise ! Il fait chaud et c'est moins humide et surtout moins perturbé qu'en été austral (janvier à mars), la saison cyclonique.

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 09:11

Ce dimanche nous avons rendez vous avec les plus gros mammifères marins au monde: les baleines. Elles viennent du grand Sud, pas le calédonien, le grand océan antarctic pour donner naissance à leur petit dans des eaux moins froides.

Ce sont des baleines à bosse de l'hémisphère sud au ventre blanc et au dos noir. Ici nous ne voyons pas de baleine à bosse toute noire. Chacune des espèces s'approche de l'équateur pour se reproduire mais reste finalement dans son hémisphère et retourne vivre le reste du temps près du pôle dans les eaux froides riches en nourriture.

 

Notre rendez vous a lieu dans le lagon sud et plus précisément en baie de Prony (encore elle). 

 

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Tous les WE des mois de Juillet et d'août, une douzaine de catamarans emmène les observateurs (20 par bateaux). C'est une sortie à la journée très réglementée par les surveillants du lagon calédonien classé depuis peu au patrimoine mondial de l'Unesco. 1 heure d'observation maximum par bateau et 3 bateaux maximum sur un groupe de baleines.

 

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  En attendant d'arriver sur la zone, tous le monde prend un bain de soleil. Ici Lou avec des amis.

 

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Le vent est bien faible et nous mettons 3 heures pour atteindre le bord de la réserve Merlet et ses ilots à mi-chemin entre la grande terre et l'île des pins. La réserve est une réserve intégrale à savoir il est interdit d'y naviguer et bien entendu de poser le pied sur les ilots.

 

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Le temps de prendre quelques belles photos... 

 

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Et voici les baleines...

 

Tout d'abord la tête,

 

tete baleine

 

puis le dos,

 

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puis la bosse (c'est une baleine à bosse!),


bosse baleine

 

et enfin la queue avec grâce et élégance,


queue baleine

 

et c'est réparti pour une plongée en apnée pour 15 minutes environ.

 

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Les baleines à notre grande surprise se déplacent lentement avec douceur. La sortie de l'eau puis la plongée se font presque au ralenti et comme c'est un animal long (13 mètres pour 25 tonnes), c'est suffisamment long pour bien observer.

 

Ce sont des animaux du genre pas trop stressés. Ce doit être leur côté calédonien.

 

Nous aurions aimé voir leur saut mais nous avons entendu leur chant émouvant. Ce sont les mâles qui chantent. Que voulez vous, ils étaient contents d'avoir des bébés probablement.

 

Ne pouvant vous faire partager les chants, voici un saut de baleine que nous aurons peut être la chance d'observer un jour quand nous y retournerons (source internet).

 

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 09:35

Une autre activité nature, "La Course Orientation", nous a été conseillée par des amis maintenant revenus en Métropole (Vincent, Odile et leurs sympathiques enfants que nous saluons chaleureusement). La Course Orientation consiste à suivre un parcours via une carte et à trouver des balises plus ou moins cachées. Le parcours est chronométré et comme au ski ou au judo, les niveaux de couleur marquent les niveaux de difficulté : de Jaune à Noir. Les distances ne sont pas très importantes, de 2 à 5 km environ mais la difficulté n'est pas dans la vitesse de course mais dans l'optimisation du parcours (la ligne droite n'étant pas forcement le plus simple et le plus rapide), dans l'observation des détails de l'environnement reportés sur la carte et bien sûr dans la faculté à trouver rapidement les balises.

La boussole est parfois utile. Pour cette première expérience dans le grand sud, nous avons compris que de suivre les détails de la topographie (chemins, fossés, haies) permettait de gagner du temps. Notre temps justement : 1h19 en équipe sur parcours jaune avec 15 balises. La prochaine fois, ce sera le parcours orange plus long et plus compliqué.

 

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La course n'étant pas très longue, nous avons l'après-midi de libre. Nous profitons de notre venue dans le grand sud calédonien pour visiter le village minier de Prony. C'est un village créé au temps des colonies pour héberger les travailleurs envoyés de Nouméa couper du bois pour l'armée, essentiellement pour la marine. Bien entendu cette force de travail était gratuite car la main d'oeuvre était constituée de bagnards envoyés à l'autre bout du monde : criminels ou opposants politiques. Ce lieu est surprenant. Nous y trouvons des vestiges au milieu d'une végétation tropicale qui au fil des années prend le dessus. La nature finit toujours par l'emporter.


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Les murs servent de support aux racines des banians : ici sur les murs des vestiges du bagne

 

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Les banians sont impressionnants. Celui ci recouvre entièrement les murs d'une maison.

 

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Nous poursuivons la balade le long d'un chemin de grande randonnée qui longe la baie de Prony jusqu'à la baie de carénage. C'est une balade sympa très familiale au milieu de la végétation caractéristique du grand sud où la terre est riche en oxyde de fer. Les filles ramènent un bouquet d'herbes car ici les fleurs sont rares. Beaucoup de fougères, de pins de la taille d'arbustes, de bois de fer en bordure littorale. Nous vous ferons très prochainement un article sur la végétation calédonienne.

 

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Nous stoppons la balade à la baie de carénage mais nous y reviendrons pour une journée entière. Il est vrai que nous avons eu un dimanche occupé.


Quand vous pensez que c'est juste un dimanche ordinaire. Les calédoniens ont vraiment un environnement et une qualité de vie exceptionnelle. Certaines apprécient.

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 08:46

Les "Trails" sont très populaires en Calédonie. Le principe est simple : une course à pied en pleine nature sur des sentiers balisés. D'une distance variant de 10 à 40 Km, toute personne en bonne forme physique peut s'y essayer. Les trails se courent selon les cas en individuel, en binôme ou par trois en équipe mixte. Différents des raids qui souvent associent plusieurs moyens de déplacement (course à pied, VTT, Escalade, Kayak...), les trails sont proches du cross mais sur des sentiers de randonnée ou des parcours juste balisés pour l'occasion. La plus célèbre des trails est la transcalédonienne qui se court sur deux jours (36 km avec 1500 m de dénivelé positif puis 25 km avec 1100 m de dénivelé positif).

Pour mon premier trail, j'ai été raisonnable : 22 km avec 400 m de dénivelé positif aux alentours de la baie de Prony. Le trial est organisé par la Société Le Nickel (SLN) qui fêtait ses 130 ans.

  

 

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Le départ est donné de l'ancien village minier de Prony près des vestiges du bagne. Les bagnards chassés de France étaient une main d'oeuvre peu chère. Le bagne en Calédonie n'était pas Cayenne en Guyane. D'ailleurs certains se sont installés après leur peine. Ils sont devenus, tout comme les colons de la première heure, les Caldoches qui pour la plupart se sont installés en Brousse sur la grande terre au Nord de Nouméa.

Revenons au départ donné à 8h à la fraîche. 20°C au petit matin en fin d'automne, c'est raisonnable.


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Le parcours empreinte au début le sentier de grande randonnée le long de la baie de Prony et  de la baie de Carénage et arrive la première difficulté : traversée d'une rivère via un gué avec de l'eau jusqu'aux fesses. Après c'est plus dur de courir avec des chaussures mouillées et lourdes.

 

Les ravitaillements sont espacés tous les 5 km pour des raisons de sécurité avec un hélicoptère au dessus de la course. La SLN a les moyens !

Ensuite c'est un parcours accidenté dans les montagnes du grand sud via un petit col. La descente est raide et pour ne pas tomber dans la poussière rouge, les petits arbustes du maquis minier sont bien utiles. La prochaine fois, je prendrai des gants.

Au pied de la montagne, il reste 12 km à parcourir à travers les marécages dans la boue rouge du sud calédonien et les petites collines qui cassent bien les jambes. Le parcours ne suit plus un sentier mais emprunte des terrains accidentés avec des franchissements de ravines, ce qui complique l'effort qui devient très irrégulier. Ce qui ne m'empêche pas de garder le sourire lors du passage près d'un photographe.

 

 

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La fin est dure avec un enchaînement de côtes et de descente le long de la baie de la somme et de Prony.

 

Au final 3h d'effort pour une 93ème place sur 200 participants environ. Les meilleurs sont arrivés 1 h avant moi ce qui donne une idée de la marge de progrès.

 

Une très bonne expérience du sport en pleine nature dans un décor grandiose à travers des terres coutumières qui en temps normal sont inaccessibles hors des sentiers de randonnée sans demander l'autorisation aux propriétaires des lieux : les tribus.

 

 

 

 

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 06:03

Après l'été, c'est la rentrée comme en métropole.

 

Les cartables sont astiqués et bien rangés, les crayons de bois affûtés, les cheveux bien attachés...C'est parti !

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Les filles sont maintenant toutes les deux à l'école primaire. Le rythme de l'école est assez cool et les devoirs le soir ne prennent pas trop de temps. Il reste assez de temps pour faire du sport ou prendre une petite tisane en terrasse à la maison.

 

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Après une semaine de travail, les filles décompressent dans le hamac à la plage de Poé.

Que c'est dur la vie d'enfants expatriés sous les tropiques !

 

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Même pas de jeux modernes, juste des banians pour grimper...

 

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Elles rament déjà dans la vie.

 

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Pas de doute comme vous voyez elles sont "Tropicalisées" nos filles !!

 

Mais que font leurs parents...

 

Ils rament aussi, travaillent la semaine (il ne faudrait pas que les lecteurs ne l'oublient) et en profite un maximum à chaque instant. Carpe Diem.

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 12:32

Ça y est les premiers visiteurs viennent humer le grand air ultra marin et voir si les articles du Blog ne sont pas mensongers. Est-ce que ce territoire du bout du monde est aussi paradisiaque que sur les photos? Posez leur la question à leur retour.

 

Annie et Henri sont les premiers courageux à braver les 28 heures de voyages (voir plus si on inclut le train). L’arrivée est tardive mais dès le lendemain et les jours qui suivent, nous leur faisons le "Beach tour", en français le tour des plages : baies des citrons, anse Vata et montée au point de vue de Ouen Toro, la plage du Kendu Beach

 

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Le premier Week-end, nous les emmenons à la plage de Poe. La couleur du lagon est au rendez vous. Nous en profitons pour faire la sortie au bateau à fond verre.

 

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Idéal pour observer les poissons sans se mettre la tête sous l’eau. Le brushing de mamie a été épargné. Ceux qui ne craignent pas l’eau en profitent pour plonger tout près de la barrière de corail.

 

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Au retour nous passons une nuit au camping du refuge de Farino, un peu plus dans les terres. Nous faisons une belle randonnée dans le parc des grandes fougères.

 

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Les WE sont occupés. La semaine, nous travaillons en journée (hormis les filles qui sont en vacances) mais fréquemment le soir, nous finissons à la plage. C’est l’été, nous admirons les couchés de soleil sur l’île aux canards avant de prendre l’apéro en terrasse à la maison. Le grand jeu pour nos visiteurs ! L’occasion de fêter l’anniversaire des filles toutes les deux du début de l’année. C’est quand même mieux de fêter son anniversaire au soleil, en été quand on est né en Janvier ou en Février ! Vive l'hémisphère sud.

 

 

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Le deuxième WE, cap au Sud. C’est avec plaisir sur nous refaisons le boucle du grand sud : parc de la rivière bleue...

 

 

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...gite Saint Gabriel à Yaté, Goro, Port boisé, usine de nickel Vale Inco, Col de Prony et retour à la maison. Le Grand sud est toujours aussi surprenant. Quelques baignades au passage dans les cascades de Goro.

 

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Le troisième WE, nous arrosons la fin du plâtre de Lou à l’ile des Pins. Et là pour être arrosé c’est bien arrosé. Heureusement quand il pleut en cette saison, l’eau est chaude et ainsi pas besoin de se rincer après la baignade. 

 

C'est un sérieux coup de vent mais heureusement, la baie d'Oro est à l'abri du vent ce qui nous permet de faire une belle balade de la baie jusqu'à la piscine naturelle en passant par la rivière de sable. Mince la mer est haute, la rivière de sable est une rivière d'eau. Tous en maillot pour une randonnée aquatique.

 

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La mer est démontée. La piscine d’Oro est à la limite d’être praticable. . Dommage pour nos visiteurs

 

Après une nuit de pluie, le dimanche est ensoleillé et la baie de Kanumera était toujours aussi paradisiaque .

 

 

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Nous avons réussi à commander un bougna à une dame Kunié recommandée. Après 30 minutes de marche bien arrosée aussi (tout en étant sobre), nous ramenons notre trophée : un bougna pour 12 avec de la carangue !

 

 

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Et déjà c'est le dernier week-end en Calédonie pour nos visiteurs. Nous avons choisi pour finir le site de Mwara à Thio sur la côte oubliée (voir articles précédents pour plus de photos).

 

L'endroit, toujours aussi sympa permet de profiter de la mer, du soleil, des poissons et représente bien ce que nous aimons dans la calédonie où la nature est préservée, authentique et accessible.

 

Allez "TATA" et à la prochaine sur le caillou !

 

 

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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 00:21

Cette année nous avons le privilège de passer Noël sous la tente dans un camping l'été. Nous parlons bien de privilège car nous plaignons ceux qui doivent passer Noël devant une table trop garnie.
Nous entendons d'ici leurs foies hurler en cette période de crise...hépatique.

Pour nous c'est plus sobre : buffet d'amuse-gueules asiatiques autour d'un verre de bière locale ou de Ice Tea. Il faut dire que nous n'avons pas eu le temps de mettre les petits plats dans les grands. Nous sommes sortis de l'hôpital de Sydney à 15h, le temps d'atteindre la ville de Shellharbor sur la cote de la Nouvelle Galles du Sud, de trouver un camping avec une place libre (les autraliens sont en grandes vacances ! ). Enfin ça y est !

JOYEUX NOEL !

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Le père Noël se s'est pas trompé. Il a bien déposé une partie des cadeaux dans l'avancée de la tente. D'autres cadeaux sont arrivés soit à Nouméa ou chez les mamies de Métropole.

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Passer le temps de l'ouverture frénétique des cadeaux, nous partons à la découverte de la côte.
Premières sensations : la Nouvelle Galles du Sud ressemble à la Bretagne : des côtes déchiquetées, des grandes plages de sable, des petits ports abrités, des arbres couchés par le vent mais en plus chaud.

Le lieu est venté de quoi essayer le cerf-volant de Lou qui a eu besoin d'un bras gauche de substitution.

 

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Les pélicans ne semblent pas émus par nos exploits aériens.

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Certains mêmes seraient un peu moqueurs à la chute du cerf-volant .
 

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