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20 janvier 2011 4 20 /01 /janvier /2011 08:45

 C'est une nouvelle année de découverte de l'hémisphère sud qui commence. La première étape 2011 n'est autre que l'escale faite sur notre trajet de retour Métropole-Calédonie. A mi chemin dirons nous, nous avons posé nos valises sur l'île de la Réunion. C'est une destination qui nous tentait bien lorsque nous étions en Métropole.

 

Les premières impressions à l'arrivée nous rappellent la Calédonie. C'est l'été austral donc nous retrouvons cette chaleur moite qui vous saisi à la sortie de l'aérogare. Malgré tout il fait un peu plus chaud à La Réunion. La similitude de climat est le seul point commun avec la calédonie. La réunion est petite en surface (largeur entre 51 et 72 km soit 200 km de côte), très montagneuse et beaucoup plus peuplée que la calédonie (800000 hab.). Donc ça grouille et ça bouchonne.

Les étalages de fruits et de légumes sont également différents. C'est l'abondance et finalement pas si cher.

     

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Après une nuit chez des amis à Saint Denis, nous prenons la direction du volcan du Piton de la Fournaise via la plaine des Palmistes. C'est dans les hauts (altitude 800 m) et donc beaucoup plus frais et agréable. Nous en profitons pour faire la pause casse-croûte en dégustant les mangues, ananas et lychees achetés au bord des routes. Les filles préfèrent les Yop et les Yaourts en dessert car elles sont en manque !

 

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Dans la montée au volcan, nous profitons de la vue grandiose de la saignée de la rivière des remparts qui est une caldeira ancienne de la Fournaise, effondrée puis usée par les eaux de la rivière formant des canyons.

 

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La route continue à monter. La voiture de location a du mal mais nous prenons le temps. Une pause devant la plaine des sables, désert de scories rougeâtres semblable à un paysage lunaire. Le volcan commence à apparaître tout au fond.

 

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La route se termine au pas de bellecombe face au sommet du volcan. Nous pouvons voir les dernières coulées de décembre 2010 (en noir). Nous sommes en fin d'après-midi et trop tard pour envisager de marcher sur la caldeira et d'entamer la montée du volcan. Si le temps le permet, nous irons au petit matin.

 

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Malheureusement le lendemain, le volcan est dans les nuages et il pleut. Nous redescendons de la montagne vers Saint Pierre. 

La prochaine étape nous emmène à Cilaos niché au coeur d'un cirque avec les deux plus hauts sommets de la réunion : le Piton des neiges (3071 m) et le grand Bénare (2898 m). La route pour y accéder longe un canyon creusé par la rivière. Cette route a été baptisée la route aux 300 virages. C'est très spectaculaire.

C'est un village de montagne avec de nombreux départs de randonnée. Les GR y passent.

Les maisons de type créole sont bardées de bois  et donnent au village de belles couleurs.

 

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 La nourriture est également créole. Au menu un rougail saucisse, un cari de poisson et de la viande boucanée accompagnés de riz et de grains (les lentilles). C'est une nourriture qui tient au corps. Demain, nous éliminerons tout ça en randonnée. 

 

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Le lendemain, le soleil est au rendez-vous. Nous avons des fourmis dans les jambes. C'est parti pour une randonnée dans le cirque.

 

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Le chemin de randonnée est celui qui conduit au col de Taibit pour accéder au cirque de Mafat  accessible uniquement à pied ou par les airs. Ce chemin est celui emprunté en général par les concurrents de la diagonale des fous et une fois dans le cirque de Mafat, la seule échappatoire est la marche. Et ça grimpe de tous les côtés. Un petit clin d'oeil à Hervé qui envisage le trail, à David qui a déjà participé et à Stephan qui l'a fini. Si ça vous dit en 2011, ce sera 160 km avec 9600 m de dénivelé positif en 66 heures maximum. Inscriptions maintenant.

 

Pour nous ce sera plus sobre.

 

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Le sentier est à flan de montagne sur un balcon nous permettant d'avoir une vue sur le village posé sur son plateau au coeur du cirque.

 

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Au fond du cirque nous apercevons l'un des villages les moins accessibles de l'île. Ilet à cordes parait proche à vol d'oiseaux mais par la route, Le village est à 9 km avec encore beaucoup de virages. Le chemin nous ramène à la voiture. Il fait très chaud malgré l'altitude et nous redescendons vers la mer pour trouver un coin de baignade.

 

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De ce côté de l'île appelée Le grand Sud, il n'y a pas de plage et la mer est très dangereuse (vagues, grosse houle et sûrement des requins). Nous trouvons alors une piscine d'eau de mer bien sécurisée entre Saint Joseph et Saint Philippe au puit de Anglais. Le sol est carrelé de pierres de lave.

   

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Nous sommes du côté de l'île où les coulées sont les plus récentes. La lave est partout jusque dans la mer. La végétation réussit quand même à se développer. 

 

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La route se poursuit vers le nord via la côte est. De nombreuses coulées de lave ont coupé la route ces dernières décennies. Parfois nous n'apercevons que le panneau indicateur tellement la végétation a repris le dessus. C'est la côte au vent très humide.

Près du grand brûlé, nous trouvons la dernière coulée qui a englouti la forêt et la route sur plusieurs kilomètres en Avril 2007. La DDE a refait la route en novembre 2007 sur le lit de lave tiède. Aujourd'hui encore la lave peut être chaude en certains endroits. Par temps de pluie, la zone est embrumée.

 

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Un peu plus au nord, une autre coulée de lave : celle de 2005. La nature a eu le temps de se remettre et à reprendre progressivement sa place.

 

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Nous atteignons l'Anse des cascades qui sont malheureusement à sec pour cause de sécheresse. C'est assez rare mais on ne peut pas avoir du beau temps et des cascades à la saison des pluies.

 

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Nous faisons alors demi-tour pour retourner sur Saint Philippe et visiter le jardin des parfums et des épices. Au milieu de la foret tropicale, un sentier nous permet de découvrir de jolies fleurs, des arbres, des épices (poivre, cannelle)...

 

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...et la vanille de l'île Bourbon.

 

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Et c'est déjà la fin de notre court séjour sur l'île de La Réunion. 

Les blondes sont dans la décapotable de Nathalie qui nous a reçu sympathiquement, cheveux au vent, direction Saint Denis pour refaire les valises. 

 

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Allons boire une petite bière locale avant de partir. Heureusement que "La dodo lé là "

 

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La Réunion i lé beau. Zoreil Koze Kréol !

 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 08:18

Mais qu'ont ils fait entre les vacances de Septembre et le retour en Métropole ? Tous nos lecteurs se posent la question devant le manque évident d'articles ces derniers temps. Mais que voulez vous, la rédaction a pris le rythme...des îles. Mais elle sait se réveiller surtout quand on le lui dit. Ne voulant pas faire des articles genre rallye photos sans commentaire, j'attends l'inspiration et l'envie qui permet de mettre des mots autour des belles photos pour commenter notre aventure. Mais devant les encouragements de spécialistes du "verbe" (Merci Lydie et Claude), je me dois de me remettre à l'écriture.

 

Donc retour à notre quotidien et à nos WE nature. Vous reconnaissez la plage de Mwara à Thio, l'un de nos coins préférés car tout le monde y trouve son compte.

 

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La plage de sable, la baignade, le surf pour les enfants, la plongée (palmes, masques et tuba), le kayak, la pêche, la chasse sous-marine... de quoi passer un WE nature tranquille. La logistique suit et les voitures sont bien remplies. Ce WE nous sommes 5 familles soit 10 adultes et 11 enfants. Bon il est temps de préparer les cannes si nous voulons manger du poisson.

 

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Remarquez la batterie de lignes...Les "bec de cane" et autres poissons du lagon n'ont qu'à bien se tenir. Bon faut avouer le rendement a été très faible. Nous pratiquons la pêche écologique pour préserver la ressource.

 

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Mais nous ne sommes jamais à l'abri d'un poisson suicidaire. La canne était plantée sur la plage, il faisait nuit et nous dégustions nos grillades à quelques mètres et au moment de plier les gaules, surprise ! Pas de quoi nourrir une tribu mais le poisson nous a rappelé le bar de l'atlantique.

 

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Fin d'un WE nature ordinaire.

 

Pour les WE un peu plus longs (3 ou 4 jours), nous pouvons aller un peu plus dans le nord de la grande terre. Poindimié est à 5 heures de route et nous partons ce WE avec 2 familles amies en gîte. Nous en profitons pour faire quelques sorties sur la côte Est que nous découvrons  à chaque escapade. Une descente de la rivière  êêwê en Kayak est au programme. Le transport est à la mode de la Brousse : tous dans la benne pour rejoindre le point de départ. La descente fut assez longue et ventée (2 heures), ensoleillée (nous étions grillés) mais dans un cadre magnifique.

 

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L'avantage de partir en groupe est de pouvoir s'évader en couple pour une petite plongée au centre de Poindimié Tieti Diving. Merci à la gentille mono qui a pris en charge les enfants.

 

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Sandrine est à l'aise dans le grand bleu à 20 mètres sous la surface. Admirez le style tout en souplesse et décontraction.

 

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Les fonds sont magnifiques. En voici quelques échantillons choisis...sans commentaire.


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Nous avions l'air d'être content de notre sortie. Nous entendons d'ici vos commentaires. "Ah si ce n'était pas aussi loin"...A vous de voir. Nous vous attendons en tout cas !


 

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Donc maintenant, vous avez une idée de ce que nous avons fait de nos WE en attendant de rentrer en métropole pour vous retrouver en décembre. Le printemps austral (octobre, novembre, décembre) est la saison idéale pour visiter la calédonie. Qu'on se le dise ! Il fait chaud et c'est moins humide et surtout moins perturbé qu'en été austral (janvier à mars), la saison cyclonique.

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 04:46

Après Rotorua, nous descendons vers la côte au Nord. C'est la "bay of Plenty", baie au climat doux propice à la culture des fruits et en particulier des kiwis.

Nous posons donc notre campervan près d'une plage déserte (c'est la basse saison) vers Whakatane, ville de pêcheurs, renommée pour ses vagues à surf. Nous sentons qu'il y fait plus doux qu'à Rotorua ce qui convient mieux à nos corps tropicalisés.

 

Au petit matin, nous nous offrons une petite balade sur la plage puis sur le sentier côtier qui longe la corniche au milieu des fougères arborescentes.

 

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Le moindre coin est ici bien aménagé pour les gens de passage et les vacanciers. De nombreux campings, aires de service pour campervan facilitent la vie des voyageurs itinérants. Et les enfants trouvent des jeux de plein air d'excelente qualité. Faut juste faire attention à ne pas tomber de la tyrolienne et se casser un bras par exemple. (Remerber, Lou broke her forearm falling from a flying fox, on a appris du vocabulaire en Australie)

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Nous continuons notre route vers l'ouest en longeant la côte. Nous stoppons à Mount-Maunganui, dans la banlieue de Tauranga, l'un des plus grands ports de commerce de l'ile du Nord de la Nouvelle Zélande.   Mount-Maunganui doit son nom à la montagne de 232 mètres située au bout de la péninsule.

C'est une colline recouverte de pâturages avec des moutons du côté océan et de l'autre côté plus abrité, de forêts.  

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De nombreux départs de sentiers nous invitent à gravir le "MOUNT" comme disent les kiwis du coin (les gens, pas les fruits!). Attention, la région est très ventée et la montée est raide.

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En haut le panorama est magnifique, avec une vue plongeante d'un côté sur la côté ouest et ses lagunes et de l'autre côté sur la grande plage de Mount Maunganui et ses îles.

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Pour rentrer vers Auckland, nous faisons une boucle par la péninsule de Coromandel. C'est une région très vallonnée avec un mélange de pâturages, d'îles, de vallées, de montagnes, de forêts...  

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Vous connaissez notre penchant pour les bains chauds. Cette fois ci, c'est une source chaude accessible à marée basse sur la plage de Hahei.  HOT WATER BEACH, c'est son nom.

Des pelles sont à louer et à chacun de se faire sa baignoire en réglant la température. Il suffit de creuser aux bons endroits en mélangeant des eaux chaudes (voir très chaude, 70°C) et des eaux froides. En fait, les filles ont réinventé l'eau tiède. Pas l'air malheureux. Nous, les grands frileux, avons gardé nos polaires. Malgré le soleil, le vent est froid en cet fin d'hiver.

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Un autre site ne peut nous échapper. Cathedral Cove. Ce site est protégé et impossible d'y accéder autrement qu'à pied ou en bateau. Nous suivons donc un sentier au milieu des fougères sur la corniche avec des points de vue plein de couleurs et de contrastes. Un petit air de cornouaille.

 

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Après une bonne demi-heure de marche, nous atteignons la plage au milieu des falaises usées par l'océan. Les falaises sont creusées et les grottes forment des abris que nous exploitons en laissant passer un grain. Comme en Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour, en tout cas suffisamment pour en profiter.

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Un petit haka avant de partir...Les langues sont bien sorties, les yeux exorbités, nous sommes impressionnés.

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A la fin du Haka, les guerrières sautent en criant pour libérer l'énergie pour le combat à venir  (dans notre cas la remontée vers le parking).

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  La promenade nous a donnés faim et soif. Nous sommes dans un pays anglo-saxon. Le pub est une institution. Nous en profitons pour boire une petite pinte. A Vot' Santé M'sieur Dame !

 

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C'est ainsi que se termine notre récit de cette quinzaine dans l'île du nord de la nouvelle zélande. Nous avons adoré et nous avons forcement envie d'y retourner. Le pays est magnifique et sauvage, les gens sont gentils. Bon d'accord, ils conduisent à gauche mais ce n'est pas de leur faute ! Et d'ailleurs tout est une question de référence. Comment est le monde vu par les Néo-Zélandais ? La Nouvelle Zélande est au centre du monde. L'Europe est en bas à droite sur une carte, donc au Nord Ouest, et bien lointaine.

 

carte-NZ-.jpgCette vision est quelque part conforme à l'idée des scientifiques du XVIIIème siècle qui affirmaient que des terres australes non découvertes (au sud) devaient forcement exister pour faire l'équilibre avec les terres du nord déjà découvertes afin de compenser leur masse et que le monde ne se renverse pas. Finalement, les terres au sud étant moins importantes, le monde est forcement renversé donc la tête en bas. Finalement la vérité est comme sur la carte.

 

La prochaine fois, nous irons dans l'île du Sud qui a très bonne réputation. On dit même que c'est exceptionnel... 

 

 E NOHO RA AOTEAROA !

 

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 08:25

AOTEAROA est le nom donné par les Maoris à cette "terre du long nuage blanc" qu'est la Nouvelle Zélande, l'un des pays les plus isolés du monde. Les Maoris sont venus en pirogues à double coque pouvant contenir 200 personnes de l'asie du Sud Est via les îles du pacifique : Fidji, Tonga, Tahiti. Leur arrivée en Nouvelle Zélande date de 1000 ans  Les premiers européens passés dans le coin sont les hollandais au milieu du 17ème mais les premiers contacts avec les maoris les ont dissuadés de poursuivre l'installation.

 

L'écossais James Cook est arrivé avec des vaisseaux d'exploration en 1769. C'était un pays nouveau et vierge qui a attiré ensuite nombreux marchands venant prendre les richesses naturelles (baleines, phoques, bois).

A notre tour de faire le voyage, ce n'est ni avec une pirogue, ni en canoé mais en avion, à 3 heures de La Calédonie avec comme unique intention La découverte. Nous avons mis des chaussettes et des chaussures. C'est la fin de l'hiver en Nouvelle-Zélande.


 

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C'est un pays jeune qui dès le début a du composer avec les différentes ethnies. Aujourd'hui, venant de la calédonie voisine où le mélange ethnique a vraiment du mal à se faire, nous avons l'impression que cela ne se passe pas si mal. Sachez que la première langue officielle du pays est le maori. Et pour consolider la cohérence, rien de telle qu'une équipe de Rugby. Les All Blacks sont partout en photo. Ils en sont très fiers et cette année c'est une sacrée équipe. La France risque de prendre une déculottée lors de la première phase de la coupe du monde qui se tient en Nouvelle Zélande en septembre prochain. Et le kiwis se rappellent que les Français les ont battus lors de la dernière coupe. Et le kiwi est fier ! Autre symbole de fierté nationale, le bateau, qui a gagné l'America cup, est exposé au coeur de la ville d'Auckland. 

 

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La voile est l'une des religions des Néo-Zélandais et plus particulièrement des habitants d'Auckland. Ici la mer est partout et de nombreuses marinas donnent à la plus grande ville du pays des allures de station balnéaire. De jolis appartements donnent sur les quais sans voiture. Sûrement un coin où il fait bon vivre...


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Si vous n'aimez ni la voile, ni le rugby, vous pouvez essayer le saut à l'élastique du haut de la Sky Tower haute de 328 mètres au coeur de la ville. Nous n'avons pas essayé.

 

Après quelques jours en ville, nous partons vers le nord de l'île du nord : Northland. Les paysages nous font penser à une mélange de Bretagne et d'Auvergne avec des fougères arborescentes partout. La côte y est très découpée rendant la route touristique très sinueuse. Les bras de mer entrent dans les terres dans des vallées profondes.

 

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Cette fois, nous avons loué un Campervan pour les vacances. Après quelques heures de route, c'est la pause pique-nique au bord d'une plage au fond d'une crique. Le chauffeur de camion fait le fier ! Même pas peur de conduire à gauche avec un camion !

 

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Les filles ont tout de suite réquisitionné la couchette supérieure. Interdit de rentrer !

 

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Nous nous dirigeons à toute vitesse (50 km/h de moyenne) vers la région de "Bay of Islands" dans le nord.

Au petit matin, nous visitons à Waitangui le lieu où le traité du même nom  a été signé entre les britaniques et les maoris mettant fin à la guerre entre les tribus maories et marquant la souveraineté de la couronne britanique, le 6 février 1840. Cette date est considérée comme la naissance de la nation néo-Zélandaise. Depuis la Nouvelle-Zélande est devenue indépendante au sein du commonwealth en 1907.

 

Une maison commune maoris est construite au côté de la maison historique du gouverneur pour marquer la coexistence des ethnies.

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Nous aussi, nous aimons les mélanges de couleurs.

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La visite se termine avec une séance de présentation de danses et coutumes Maories. Voici le célèbre Haka, danse masculine et guerrière où la langue tirée et les yeux exorbités sont des signes de défis. De quoi faire peur !

 

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Le temps se gâte. Il est temps de reprendre la route vers les sud pour continuer la découverte. Malgré la tempête qui souffle et qui fit de nombreux dégâts dans le pays, nous arrivons dans le centre thermal de l'île du Nord : Rotorua.

Cette ville est construite sur des sources thermales très chaudes. La ville est parsemée de mares d'eau chaude, de mares de boue qui "bullent"...


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La ville fume !

 

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Nous découvrons alors dans les faubourgs de Rotorua le village de WHAKAREWAREWA (un nom pour Mamie Annie et Papi Henry pour faire des points au Scrabble). C'est un joli village avec des maisons en bois assez préservé.

 

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Le village est construit sur les sources chaudes permettant d'utiliser l'énergie pour se chauffer et faire cuire les aliments. Ici la cocotte minute version Maorie :

 

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Il y a quelques inconvénients. La chaleur étant partout, la tradition maorie veut que les morts soient enterrés au dessus de la terre fumante. L'eau sort à 100°C. Les défunts n'apprécieraient pas !

 

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Au bout du village, nous admirons "le grand éclaboussement", en maori le Pohutu, qui jaillit une vingtaine de fois par jour jusqu'à 30 mètres de haut.

 

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La visite du village se termine par les danses traditionnelles maories.

 

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La promenade en plein air nous a un peu refroidis. Il faut dire que c'est la fin de l'hiver et le temps est particulièrement perturbé. Les nuits sont fraîches dans le campervan. Lorsque nous dormons en dehors des campings, nous ne pouvons mettre le chauffage. Nous dormons alors en polaire. Heureusement, la région est garnie de Spa avec des eaux chaudes. Ici les piscines sont à 42°C. Hmmm ! Elle est pas belle la vie !

 

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FIN DE LA PREMIERE PARTIE

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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 09:11

Ce dimanche nous avons rendez vous avec les plus gros mammifères marins au monde: les baleines. Elles viennent du grand Sud, pas le calédonien, le grand océan antarctic pour donner naissance à leur petit dans des eaux moins froides.

Ce sont des baleines à bosse de l'hémisphère sud au ventre blanc et au dos noir. Ici nous ne voyons pas de baleine à bosse toute noire. Chacune des espèces s'approche de l'équateur pour se reproduire mais reste finalement dans son hémisphère et retourne vivre le reste du temps près du pôle dans les eaux froides riches en nourriture.

 

Notre rendez vous a lieu dans le lagon sud et plus précisément en baie de Prony (encore elle). 

 

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Tous les WE des mois de Juillet et d'août, une douzaine de catamarans emmène les observateurs (20 par bateaux). C'est une sortie à la journée très réglementée par les surveillants du lagon calédonien classé depuis peu au patrimoine mondial de l'Unesco. 1 heure d'observation maximum par bateau et 3 bateaux maximum sur un groupe de baleines.

 

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  En attendant d'arriver sur la zone, tous le monde prend un bain de soleil. Ici Lou avec des amis.

 

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Le vent est bien faible et nous mettons 3 heures pour atteindre le bord de la réserve Merlet et ses ilots à mi-chemin entre la grande terre et l'île des pins. La réserve est une réserve intégrale à savoir il est interdit d'y naviguer et bien entendu de poser le pied sur les ilots.

 

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Le temps de prendre quelques belles photos... 

 

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Et voici les baleines...

 

Tout d'abord la tête,

 

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puis le dos,

 

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puis la bosse (c'est une baleine à bosse!),


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et enfin la queue avec grâce et élégance,


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et c'est réparti pour une plongée en apnée pour 15 minutes environ.

 

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Les baleines à notre grande surprise se déplacent lentement avec douceur. La sortie de l'eau puis la plongée se font presque au ralenti et comme c'est un animal long (13 mètres pour 25 tonnes), c'est suffisamment long pour bien observer.

 

Ce sont des animaux du genre pas trop stressés. Ce doit être leur côté calédonien.

 

Nous aurions aimé voir leur saut mais nous avons entendu leur chant émouvant. Ce sont les mâles qui chantent. Que voulez vous, ils étaient contents d'avoir des bébés probablement.

 

Ne pouvant vous faire partager les chants, voici un saut de baleine que nous aurons peut être la chance d'observer un jour quand nous y retournerons (source internet).

 

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 00:15

Le vol est court : 35 minutes vers le sud du pays ce qui fait que finalement nous sommes tout près des îles Loyautés notamment Lifou. Nous devons être pris en charge à l'arrivée par les personnes qui nous hébergent pendant 3 jours. En effet une voiture nous attend à l'aéroport de Lenakel sur l'île de Tanna. C'est un 4x4 et il n'y a que deux places devant avec le chauffeur. Nous montons dans la benne pour le transfert qui doit durée 2 heures en compagnie d'un compagnon de voyage belge.

Dès le début nous sentons qu'il n'y a pas de place ici pour des véhicules autres que les 4x4. En fait il n'y a pas de routes. Pour l'essentiel des pistes plus ou moins défoncées après la saison humide. Après quelques minutes de route, un petit arrêt à la pompe ("carburant" se dit "mazut" en bichlamar).


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Le parcours est sympa bien que chahuté. Nous regardons les paysages, discutons avec les locaux qui montent dans ce taxi brousse. Nous traversons l'ile d'Ouest en Est pour rejoindre notre chambre d'hôte à Port Resolution au pied du volcan Yasur. Au passage nous traversons ses plaines volcaniques et nous respirons le grand air... empoussièré (ça croque sous la dent !).

 

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Enfin nous arrivons à Port Resolution Yacht Club à Yakuveran où nous emménageons dans notre bungalow vue sur mer nommé le bateau. Une terrasse en balcon avec une vue sur la baie abritée de Port Resolution, nom donnée par James Cook lors de la découverte de l'ile de Tanna en 1774. Le bungalow est construit avec une mélange de matériaux achetés et des matériaux de récupération ce qui donne un résultat surprenant mais très satisfaisant compte tenu de l'isolement du village.

 

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Nous parcourons le village ce qui nous donne l'occasion de rencontrer les habitants. Et là il faut oublier sa montre car la balade est jalonnée par des pauses "causette". Les gens sont super sympa et ont envie de discuter soit en français, soit en anglais. Impossible de se perdre, il y a toujours quelqu'un pour vous montrer le chemin et quand je dis montrer c'est plutot vous emmener quasiment à destination en faisant un détour sur son itinéraire, histoire de parler. Au passage, une femme, l'épouse du directeur de l'école primaire anglaise nous offre des pamplemousses et des mandarines pour poursuivre l'échange des mots. Encore une leçon de vie !

 

Le village est, contrairement à ceux de la calédonie voisine, structuré et assez compact et les maisons sont, malgré quelques tôles, construites de matériaux traditionnels. Les espaces communs, écoles, églises, Nakamal (bar à Kava pour les hommes) sont séparés des habitations. Beaucoup d'enfants jouent sur les places communes. La population est très jeune, 45% de moins de 15 ans et nous ne rencontrons pas beaucoup de "vieux" (non péjoratif en mélanésie, le vieux étant la référence, la mémoire et la sagesse,  garantie de cohésion sociale). L'espérance de vie aux vanuatu est de 63 ans, la plus faible de la mélanésie en dessous de 3 ans de la Papouasie Nouvelle Guinée. Sur Tanna qui est isolée, on nous a évoqué une valeur de 50 ans.

 

 

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Ici beaucoup de monde travaille pour la collectivité et en sont salariés. Lea tient le restaurant. Joe fait le guide pour les visiteurs. Certains tiennent des chambres d'hôtes, d'autres s'occupent du magasin collectif (coopérative en autogestion). Certains hommes pêchent. D'une manière générale, les hommes ne font pas grand chose (c'est une femme qui nous l'a dit). C'est vrai, nous avons surtout vu des femmes à l'ouvrage. Peut être que les hommes étaient aux champs...dans le doute.

 

Le lendemain nous partons à la découverte des sources chaudes. La région, par la proximité du volcan, en est pleine. Pour les atteindre, nous devons parcourir la grande baie de Port Resolution par la plage. Nous hésitons a y aller en pirogue,

 

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mais faute de rames, les filles ont pris une mule pour franchir les creeks, le reste se faisant à pied. Il ne faut pas exagérer ! 

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Les sources chaudes sont situées sur les rochers à la limite de la mer. L'accès se fait par une échelle de bois et de liane. L'eau est bouillante et de nombreuses projections rendent la zone légèrement risquée. Notre guide est vigilant et nous nous tenons à l'écart.

 

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La deuxième curiosité de la visite est le champ de terre colorée. Ce sont des glaises qui ont des couleurs bleue, blanche, rouge, ocre mais attention c'est chaud !

Une belle palette pour les peintres. Les mélanésiens de Tanna les utilisent sur leur corps pour les danses traditionnelles. Chacun y va de sa petite coloration en espérant que ça parte au lavage.

 

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Nous revenons sur Port resolution pour se préparer à la grande expédition. La découverte du Mont YASUR (dire yazur) à 30 minutes de piste. Ce volcan est un des volcans en activité le plus accessible au monde. Actuellement son niveau d'activité est de 2 sur 5 donc pas de souci de sécurité. A 3 c'est interdit et à 1 il y a moins de chose à voir.

Nous prenons le transport traditionnel et c'est parti.

 

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Le spectacle est fantastique. Des projections de lave toutes les dix minutes. Un vrai spectacle son et lumière et ça fait du bruit !

 

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Nous rentrons au bungalow des images et des sons plein la tête.

Le lendemain, la route du retour passe par le marché de Lenakel sous un banian extraordinaire.

 

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Le lendemain c'est le retour sur Port vila pour quelques jours de vacances et nous rentrons sur Nouméa après une semaine inoubliable. Un dépaysement total surtout sur l'île de Tanna. Cela donne envie de revenir et voir d'autres îles des vanuatu plus au nord comme Santo.

 

Peut être à bientôt, bonhomme !

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 02:20

Pour les vacances d'HIVER, nous prenons la direction des îles Vanuatu. N'ayant qu'une semaine de congés, il fallait une destination proche. Les Vanuatu sont les îles les plus proches de la calédonie et constituent avec les îles Salomon et La papouasie Nouvelle Guinée plus au nord l'arc mélanésien. Les Vanuatu sont composées de 80 îles environ et forme un grand Y incliné vers le Nord-Ouest d'une longueur de 900 km. Les 2/3 de la population sont regroupés sur quatre iles principales : Efate avec la capitale Port-Vila, Santo (l'île de Papi Boington des têtes brûlees), Mallicolo et Tanna.


La durée de vol Nouméa-Port vila est de 1h30. Nous embarquons à l'ancienne en foulant le tarmac de l'aéroport de Nouméa-La Tontouta, celui-ci n'ayant pas encore de rampe d'accés moderne. ça doit arriver pour les jeux du pacifique de 2011. Dommage, nous n'aurons plus cette sensation de chaleur moite que nous ressentons à l'arrivée dans un pays tropical en sortant de l'avion.


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Port-Vila est la capitale d'un pays indépendant depuis 30 ans (ex nouvelles hébrides). La langue officielle est le bichlamar mais il est courant de parler Anglais et Français suite à l'histoire commune des trois pays (co-gestion franco-britanique avant l'indépendance). Le bichlamar est proche de l'anglais. Un exemple "merci beaucoup" se dit "Tank yu tumas". Sachant que le "u" se dit "ou" et "mi" veut dire "je", on dirait de l'anglais parlé par un français. ça nous va bien ! A vous de trouver ce que veut dire "Skiusmi", "mi likim tumas", "mi no save", "mi no toktok franis"...

 

Notre première sortie est consacrée à la découverte de la "capitale" qui est une ville de 38000 habitants grouillante d'activité. Le déplacement est facilité par la multitude de taxis (petite voiture) et de bus (sorte de mini-van pour 10 personnes max). Nous n'en avions jamais vu autant d'un coup. Nous en avons compté sur une artère principale 200 à l'heure. Il est inutile de louer une voiture pour rester dans les environs de Vila. On vous prend à l'hôtel et vous emmène où vous voulez pour un prix défiant toute concurrence.

 

Le marché couvert est remarquable. Tous les légumes et fruits de saison sont présentés dans des emballages BIO tressés avec des palmes de cocotiers. C'est magnifique. Nous avons vu un vendeur de sacs plastiques et il n'était pas surchargé de travail, les locaux préférant de loin la méthode traditionnelle. Ici des pommes de terre et des fagots de bois de chauffage.

 

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Des ignames de fort beau gabarit, des cabosses de cacao, des salades en grappe et des arachides fraîchement récoltés en botte.

 

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Une vraie vie dans le marché, certains y font la sieste, d'autres mangent dans des cuisines type camping. Et quelle activité ! De quoi s'en mettre plein le sac à dos et surtout plein les yeux.

 

La deuxième journée est consacrée au farniente à l'hôtel qui propose multiples activités nautiques : catamaran, kayak, piscine. La clientèle est plutôt australienne (3h de vol) mais c'est la saison creuse. Nous sommes bien tranquilles et profitons des lieux et du cadre.

 

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La découverte de l'île d'Efate nous conduit aux cascades de Mélé. L'accès aux cascades se fait en une demi-heure via un chemin qui longe la rivière. Parfois, nous passons des gués. Aujourd'hui, Lou n'a pas mis de claquettes suite à son expérience malheureuse de la cascade de Tao en Calédonie. Sandrine tient les siennes à la main.

 

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La succession de cascades au bord du chemin et la grande cascade sont remarquables. Le tout dans une verdure luxuriante. Plutôt sympa surtout avec une baignade à la fin du chemin dans les vasques d'eau claire.

 

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Un autre coin remarquable : la côte Est du coté d'Eton.  Nous profitons d'une belle plage à l'embouchure d'une rivière. Une zone calme par opposition à la mer de l'autre côté du bout de corail mort qui fait barrière à la houle de l'océan pas si pacifique que ça. Ici il y a ni récif barrière ni lagon comme en calédonie. Donc des vagues et quelques requins probablement. Nous restons sagement du bon côté.


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Nous rentrons sur l'hôtel après cette journée découverte de l'île d'Efate. Au passage, je découvre le siège de la fédération de football de Vanuatu (la VFF). Pas de chichi, rien à voir avec la FFF. J'ai hésité à leur présenter un certain Raymond, un ex grand sélectionneur qui doit chercher du travail après la honte africaine.

Après avoir entendu parler de la main de Thierry Henry à l'hôpital de Sydney à la fin de l'année dernière, on va finir par changer de nationalité pour éviter qu'on rigole de nous dans ce coin du monde.

 

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Enfin je m'égare. Faut refaire les valises, demain nous prenons l'avion direction l'île de Tanna. A suivre...Une belle image pour patienter...

 

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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 09:35

Une autre activité nature, "La Course Orientation", nous a été conseillée par des amis maintenant revenus en Métropole (Vincent, Odile et leurs sympathiques enfants que nous saluons chaleureusement). La Course Orientation consiste à suivre un parcours via une carte et à trouver des balises plus ou moins cachées. Le parcours est chronométré et comme au ski ou au judo, les niveaux de couleur marquent les niveaux de difficulté : de Jaune à Noir. Les distances ne sont pas très importantes, de 2 à 5 km environ mais la difficulté n'est pas dans la vitesse de course mais dans l'optimisation du parcours (la ligne droite n'étant pas forcement le plus simple et le plus rapide), dans l'observation des détails de l'environnement reportés sur la carte et bien sûr dans la faculté à trouver rapidement les balises.

La boussole est parfois utile. Pour cette première expérience dans le grand sud, nous avons compris que de suivre les détails de la topographie (chemins, fossés, haies) permettait de gagner du temps. Notre temps justement : 1h19 en équipe sur parcours jaune avec 15 balises. La prochaine fois, ce sera le parcours orange plus long et plus compliqué.

 

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La course n'étant pas très longue, nous avons l'après-midi de libre. Nous profitons de notre venue dans le grand sud calédonien pour visiter le village minier de Prony. C'est un village créé au temps des colonies pour héberger les travailleurs envoyés de Nouméa couper du bois pour l'armée, essentiellement pour la marine. Bien entendu cette force de travail était gratuite car la main d'oeuvre était constituée de bagnards envoyés à l'autre bout du monde : criminels ou opposants politiques. Ce lieu est surprenant. Nous y trouvons des vestiges au milieu d'une végétation tropicale qui au fil des années prend le dessus. La nature finit toujours par l'emporter.


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Les murs servent de support aux racines des banians : ici sur les murs des vestiges du bagne

 

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Les banians sont impressionnants. Celui ci recouvre entièrement les murs d'une maison.

 

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Nous poursuivons la balade le long d'un chemin de grande randonnée qui longe la baie de Prony jusqu'à la baie de carénage. C'est une balade sympa très familiale au milieu de la végétation caractéristique du grand sud où la terre est riche en oxyde de fer. Les filles ramènent un bouquet d'herbes car ici les fleurs sont rares. Beaucoup de fougères, de pins de la taille d'arbustes, de bois de fer en bordure littorale. Nous vous ferons très prochainement un article sur la végétation calédonienne.

 

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Nous stoppons la balade à la baie de carénage mais nous y reviendrons pour une journée entière. Il est vrai que nous avons eu un dimanche occupé.


Quand vous pensez que c'est juste un dimanche ordinaire. Les calédoniens ont vraiment un environnement et une qualité de vie exceptionnelle. Certaines apprécient.

 

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 08:46

Les "Trails" sont très populaires en Calédonie. Le principe est simple : une course à pied en pleine nature sur des sentiers balisés. D'une distance variant de 10 à 40 Km, toute personne en bonne forme physique peut s'y essayer. Les trails se courent selon les cas en individuel, en binôme ou par trois en équipe mixte. Différents des raids qui souvent associent plusieurs moyens de déplacement (course à pied, VTT, Escalade, Kayak...), les trails sont proches du cross mais sur des sentiers de randonnée ou des parcours juste balisés pour l'occasion. La plus célèbre des trails est la transcalédonienne qui se court sur deux jours (36 km avec 1500 m de dénivelé positif puis 25 km avec 1100 m de dénivelé positif).

Pour mon premier trail, j'ai été raisonnable : 22 km avec 400 m de dénivelé positif aux alentours de la baie de Prony. Le trial est organisé par la Société Le Nickel (SLN) qui fêtait ses 130 ans.

  

 

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Le départ est donné de l'ancien village minier de Prony près des vestiges du bagne. Les bagnards chassés de France étaient une main d'oeuvre peu chère. Le bagne en Calédonie n'était pas Cayenne en Guyane. D'ailleurs certains se sont installés après leur peine. Ils sont devenus, tout comme les colons de la première heure, les Caldoches qui pour la plupart se sont installés en Brousse sur la grande terre au Nord de Nouméa.

Revenons au départ donné à 8h à la fraîche. 20°C au petit matin en fin d'automne, c'est raisonnable.


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Le parcours empreinte au début le sentier de grande randonnée le long de la baie de Prony et  de la baie de Carénage et arrive la première difficulté : traversée d'une rivère via un gué avec de l'eau jusqu'aux fesses. Après c'est plus dur de courir avec des chaussures mouillées et lourdes.

 

Les ravitaillements sont espacés tous les 5 km pour des raisons de sécurité avec un hélicoptère au dessus de la course. La SLN a les moyens !

Ensuite c'est un parcours accidenté dans les montagnes du grand sud via un petit col. La descente est raide et pour ne pas tomber dans la poussière rouge, les petits arbustes du maquis minier sont bien utiles. La prochaine fois, je prendrai des gants.

Au pied de la montagne, il reste 12 km à parcourir à travers les marécages dans la boue rouge du sud calédonien et les petites collines qui cassent bien les jambes. Le parcours ne suit plus un sentier mais emprunte des terrains accidentés avec des franchissements de ravines, ce qui complique l'effort qui devient très irrégulier. Ce qui ne m'empêche pas de garder le sourire lors du passage près d'un photographe.

 

 

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La fin est dure avec un enchaînement de côtes et de descente le long de la baie de la somme et de Prony.

 

Au final 3h d'effort pour une 93ème place sur 200 participants environ. Les meilleurs sont arrivés 1 h avant moi ce qui donne une idée de la marge de progrès.

 

Une très bonne expérience du sport en pleine nature dans un décor grandiose à travers des terres coutumières qui en temps normal sont inaccessibles hors des sentiers de randonnée sans demander l'autorisation aux propriétaires des lieux : les tribus.

 

 

 

 

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30 mai 2010 7 30 /05 /mai /2010 06:43

LIFOU est une des iles loyauté de la Nouvelle Calédonie. Elle est la plus grande des quatre iles (d'Est en Ouest : Maré, Tiga, Lifou et Ouvea) de la taille de la Martinique. 60 km de long, 10 km à 25 km de large, elle est habitée par 10000 habitants. On y accède en avion (30') ou en bateau à grande vitesse de Nouméa (5 heures). Nous avons choisi cette option pour visiter l'île sur un week-end prolongé pendant les vacances scolaires d'automne. Nous avons pris nos vélos pour plus de liberté. Les sacoches sont pleines, les sacs à dos bien rangés, c'est partis.

 

 

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Notre premier point de chute est à 15 km au sud de la capitale de l'île Wé (dire Oué). En une heure et demi de route, nous atteignons la tribu de Jozip où est l'oasis de Kiamu ,notre hôtel. La plage est de l'autre côté de la route au milieu des récifs coralliens morts, vestiges de l'ancien lagon. Ces paysages nous rappellent les rochers de la baie d'Upi et de la piscine d'Oro de l'île des pins. La mer est agitée car il n'y a pas de barrière de corail pour casser la houle. La baignade attendra.

 

 

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Après une soirée et une nuit tranquille (télé et babyfoot), nous quittons l'hôtel pour une excursion en vélo vers le sud de l'île. Nous traversons les tribus et admirons les beaux jardins et les cases traditionnelles de l'île très caractéristiques en paille, bambou et en feuille de cocotiers. La case traditionnelle est la pièce pour dormir et pour discuter. La parole étant sacrée, un espace lui est réservé. Chaque propriété possède sa case traditionnelle.

 

 

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Sur la route, nous croisons des enfants à vélo. Une opération d'assistance à cycliste en détresse est menée. Une crevaison lente. Il faut dire que les vélos des enfants ne sont pas trop entretenus. Un coup de pompe juste de quoi rentrer à la tribu de Hnaeu où a lieu LE mariage de la tribu. C'est la saison des mariages en Calédonie juste entre la récolte et la plantation des ignames car il est d'usage dans la culture traditionnelle canaque d'offrir un plan d'igname aux mariés.

 

 

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Après un "merci M'sieu" et des "au revoir M'sieu", "au revoir M'dame", nous continuons notre route vers la tribu de Luengoni. Et là nous tombons sur peut être la plage la plus belle de la calédonie. Nous vous laissons juger. (Personnes sensibles à la beauté des paysages, fermer le blog !).

 

 

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Une petite deuxième...Nous frisons l'overdose

 

 

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Nous y passons l'après midi à l'abri des bois de fer et profitons de la plage quasi déserte. Le retour vers l'hôtel nous permet de faire quelques courses. Voici notre menu : sardines de Concarneau, paté Henaff de Saint Yvi, purée Casino et fruits en boite d'Australie. Un vrai voyage. Les mariages ont tout dévalisé !

 

 

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Le lendemain, nous sommes pris en charge pour visiter le nord de Lifou. Comme, c'est l'époque des mariages, il n'y a plus de voiture de location et nous sommes contraints de prendre un guide avec voiture. Sur le moment, un peu frustrant mais au final nous avons vu plein de choses avec de nombreuses explications.


Premier arrêt : La case du grand chef

 

 

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C'est la plus grande de Calédonie. 12 m de diamètre. Elle est le lieu de rencontre du grand chef du canton de Wetr (un des trois cantons de Lifou) avec les petits chefs. C'est une sorte de parlement où la parole est donnée et les décisions prises. Les ouvertures ne sont que d'un seul côté de manière à ce que la parole reste au sein de la case. Les échanges écrits n'existent pas et les coutumiers sont chargés de transmettre ce qui a été dit au temps des vieux. Le grand pilier au milieu de la case représente le grand chef et les autres piliers sur la circonférence représentent les petits chefs.

Le grand chef est en fait le roi et son successeur est son fils aîné. D'ailleurs, il se marie l'année prochaine. ça va être quelque chose ! Les pouvoirs du grand chef sont essentiellement fonciers.

 

Deuxième arrêt : la baie du santal

 

C'est la grande baie à l'ouest de Lifou où arrivaient les santaliers à l'époque de l'exploitation du précieux bois odorant. De nos jours le bois de santal est devenu rare. Par contre la baie est toujours occupée au mois d'août par les baleines qui viennent mettre bas dans ses eaux profondes.


 

 

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Troisième arrêt : les falaises de Jokin


Jokin est situé à l'extrême nord de l'île. Le haut des falaises surplombe d'une quarantaine de mètres les eaux cristallines. Dommage, nous n'avons pas le temps de plonger dans les eaux habitées par de nombreux poissons de récif et des tortues. Nous reviendrons avec des masques et des tubas.


 

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C'est déjà la fin de la balade et au retour nous passons à l'hôtel Drehu village à Wé sur la baie de Chateaubriand. C'est le coup de foudre !

 

 

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Nous rentrons chercher nos vélos et nos affaires et changeons d'hotel pour la dernière nuit. Madame apprécie...

 

 

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Nous avons beaucoup apprécié Lifou. Nous reviendrons dés que possible probablement chez l'habitant dans une période "hors mariage".


Nous recommandons aux personnes venant ou revenant en calédonie d'inclure dans leur parcours ce coin de paradis.

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