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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 11:28

La voiture de location bien en main avec le volant du mauvais côté et les essuies glace à la place du clignotant (c'est marrant ici les gens roulent du mauvais côté), nous voilà partis pour l'aventure en direction des "Blues Mountains" toutes proches de Sydney. En deux heures, nous atteignons Katoomba au centre du Parc National.
Nous sommes accueillis par de beaux cacatoes et des perruches de toutes les couleurs.


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Notre première nuit en camping en Australie est plutôt humide mais heureusement notre tente éprouvée aux pluies tropicales résiste bien. Le lendemain, c'est le grand soleil nous partons à l'assaut des "trois soeurs". Les vues sont magnifiques et nous profitons des grands espaces. Les montagnes au loin sont légèrement bleues. C'est dû aux vapeurs d'huile d'eucalyptus qui composent l'essentiel de la forêt d'altitude. En plus ça sent bon ! Fermez les yeux, vous sentez ?
 

 

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Notre ballade du jour consiste à faire une boucle autour des "Three Sisters", pitons rocheux au bord du canyon.

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Nous longeons les bords du canyon avant d'atteindre les pieds des Three Sisters accessibles via une passerelle enjambant le précipice. Un petit banc nous permet de reprendre nos esprits. Que de sensation !

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Les deux frangines pas fatiguées, essaient de soulever les trois soeurs.

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La descente dans le canyon se fait par "l'escalier des géants" qui contiendrait 1000 marches. Nous ne les avons pas comptés mais ce doit être vrai. En tout cas, c'est raide et nous arrivons très rapidement en bas du canyon.

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Le retour se fait en longeant la falaise au milieu des arbres à l'ombre. Très sympa. Nous remontons en haut du canyon via le funiculaire à 52° sauf pour le plus courageux de la famille qui a bien sué à la remontée .

Voilà c'était une journée sympa... jusqu'au soir où "one of the two sisters broke her left forearm" Laquelle, vous le verrez au prochain article.
Une visite des hôpitaux de la région de Sydney s'imposait. Très sympa aussi surtout quand c'est fini!
En tout cas les australiens sont très sympa. La prise en charge du patient et l'accompagnement du reste de la famille sont à signaler.

"BRAVE GIRL"
  (parole de médecins australiens)

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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 08:11

 

Note : Après ce grand break dans la rédaction des articles de notre blog, il est grand temps de s'y remettre !
Les plaintes des abonnés "en manque" nous sont arrivées. Mais que voulez vous le rythme tropical et nos nombreuses activités ne nous ont  pas laissé beaucoup de temps depuis notre retour d'Australie. Donc c'est reparti mais pas trop vite pour éviter l'overdose de chaleur dans vos esprits congelés.

Après quatre mois sur notre Ile, nous la quittons pour les grandes vacances pour l'Australie. 3 heures de vol suffisent pour rejoindre Sydney: point de départ de notre périple australien.

La ville est très sympa. Il est très facile de s’y déplacer avec un réseau de transport en commun hors du commun : bus, tramway, monorail, train de banlieue, métro et les ferries. La ville d'affaire est construite sur une baie ce qui lui donne des allures de cité londonienne (on l'appelle la City) et de station balnéaire.
 
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Il n’est pas rare de croiser des surfeurs à la sortie des bouches de métro au milieu des hommes d’affaires  qui sortent des buildings. Côté ambiance, c’est très cosmopolite avec une grosse influence asiatique. Nous y trouvons plus facilement des sushis que des steaks de kangourous.

Les plages ne sont pas loin (20 minutes de bus) dont la célèbre Bondi beach et ses grosses vagues. Ici la mer est plutôt agitée et légèrement froide pour les calédoniens. Nous nous sommes rabattus sur la balade en bord de mer via le sentier côtier.DSC01997-2.JPG
Admirez la séance de gym de très haut niveau...

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Le lendemain nous prenons le ferry à destination du Zoo de Taronga de l’autre côté de la baie car nous ne pouvons résister à découvrir la faune sauvage de l’Australie. Nous admirons au passage l’opéra de Sydney.

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Le spectacle est autant dans la parade des oiseaux du zoo (perroquet, chouette, vautour...) que dans la vue de Sydney de l’autre côté de la baie.

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En résumé, Sydney nous a bien plus. Nous y retournerons à la fin de notre séjour Australien.

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18 décembre 2009 5 18 /12 /décembre /2009 06:53
DSC01949-2C'est bientôt Noël.


Comme dans toutes les maisons, il y a un sapin de Noel.
Ici à part les pins colonnaires, nous n'avons pas de sapins exploitables pour les guirlandes.

Heureusement, la nature (et surtout Vincent, le collègue de Sandrine) a pensé à tout.
Le cocotier tend ses palmes aux filles pour y accrocher les guirlandes. Même le tronc est décoré.

L'arbre est prêt. Le père Noël va pouvoir passer avec son Kite Surf.

Nous laisserons nos claquettes (nom calédonien des tongues) au pied avant notre départ.

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Cette année nous ne serons pas à la maison pour les fêtes car nous partons en Australie où nous fêterons Noël au camping sous la tente.
 
Voici le moment pour nous de vous souhaitez de bonnes fêtes de fin d'année et par avance une excellente année 2010.

******* HAPPY NEW YEAR *******

N'hésitez pas à vous secouer le cocotier et à changer de quotidien, ça fait du bien!

Après regardez au pied vous y trouverez des cadeaux ...comme sur la photo

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5 décembre 2009 6 05 /12 /décembre /2009 04:03
Bonjour à tous

C'est moi (Sandrine) qui prend le relais de Stéphane. Eh oui je prends enfin le temps de vous raconter un peu notre nouvelle vie! Cette semaine, c'est WE calme.
Et pour répondre à certains commentaires: nous travaillons tout de même un peu... mais pas touche aux WE, c'est sacré!
Alors pour commencer, voici l'environnement des filles:

Une belle école! en tout cas les filles sont ravies d'y aller chaque matin. Bon, c'est une ambiance de fin d'année, on peut apercevoir une scène en vue de la fête qui se prépare...

Et voici la fête:


 Lou s'éclate sur la chanson "Beat it" de Michaël Jackson













Tandis que Noa interprète "Je n'aurai pas le temps" de Michel Fugain.







Après l'école, ce sont les activités:



    Noa à la gym




et                                                                             

Lou à la natation







Il y a aussi le cheval, mais bon, nous n'avons pas de photos!



Et les parents...




Voici Stéphane en pleine activité, notez le costume et les chaussures! Entre les plongées et la planche à voile, il se réserve un peu de temps pour travailler!


Bon, je ne me plains pas, il gère aussi les filles et les courses!











Pour moi l'environnement est bien sympa aussi:
















Mon bureau, toujours aussi bien rangé et le site face à la mer... de quoi motiver les étudiants!


J'ai un petit groupe bien sympa qui doit passer le Capes en mars 2010. J'ai parfois quelques doutes quant aux résultats, on verra...


Il faut dire que pour le moment, c'est l'été avec la chaleur qui arrive, et parfois j'entends :"il fait trop chaud pour travailler!" mais c'est qu'il fait toujours chaud !!

Voici donc notre quotidien, du travail dans un environnement exceptionnel. Les WE ressemblent en effet à des vacances.








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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 10:47

Un petit tour dans le grand sud nous tente bien. Surtout que lors de notre dernière virée dans ce coin là, nous avions fait demi-tour à Yaté sans longer la côte à l'extrême sud de la Calédonie. Une nouvelle fois, nous chargeons la tente et tout le nécessaire à camping dont les indispensables machette pour le bois et les cocos, et la grille à barbecue pour les saucisses.

La traversée des grands espaces du grand sud par la route provinciale 3 nous emmène en 1 h30 à Yaté. De là, nous poursuivons le long de la côte vers le sud direction Goro au milieu des cocotiers au pied de la montagne. Nous faisons halte au gite Saint Gabriel qui fait également camping.


L'endroit est magnifique et très bien aménagé en bordure de plage sous les cocotiers. Cette fois ci, nous ne sommes pas seuls (une dizaine de tentes) en raison de la proximité de Nouméa.

 



Les filles se sont très rapidement appropriées l'unique jeu du camping : une magnifique balançoire s'appuyant sur deux cocotiers de fort beau gabarit.
  Rassurez vous, les troncs sont penchés et les cocos tombent très loin de la balançoire.



Nous passons la nuit dans ce camping sympathique. Le lendemain nous profitons de la marée basse pour marcher jusqu'à un ilot où nous ramassons des coquillages : quelques cônes, deux araignées et un bénitier (c'est dimanche).


La poursuite de notre boucle passe par la tribu de Goro où est organisée la fête annuelle de la mer. Une trentaine de stands marchands nous a permis d'admirer à nouveau les produits locaux : ignames énormes, taros, bananes, litchees, poissons (dawas, loches), langoustes. L'ambiance est sympa. Nous constatons que cette tribu est assez aisée comparée à d'autres. Les maisons sont finies même bien finies et de beaux 4x4 sont parqués dans les terrains. Le présence de la mine de Goro y est probablement pour quelque chose.


Nous choisissons de rentrer à Nouméa par la route touristique. Au passage nous visitons les cascades de Wadania. L'endroit est agréable et de nombreux jeunes mélanésiens viennent s'y baigner.




La route du retour est assez accidentée
...



et vaut mieux avoir une carte pour se rassurer. Parfois nous nous demandons s'il faut continuer lorsque le route bitumée se transforme en route caillouteuse en pleine montagne. Au passage nous nous faisons confirmer la route par un joggeur anglophone (
Que fait il là  ). Et là nous tombons sur l'usine du Grand Sud. Spectacle extraordinaire. En pleine montagne, loin de tout, une usine de traitement du minerai de nickel et une centrale électrique au charbon. C'est une ville complète car nous sommes à deux heures de Nouméa. Les gens y travaillent et y vivent.
Cette usine construite tout près du lieu d'extraction a été pendant longtemps le plus grand chantier industriel du monde. La mise en route est prévue pour 2010 et l'usine appartient à une société brésilienne Vale Inco. Comparée à la vieille usine SLN de Nouméa, Goro Nickel fait figure de complexe innovant en mettant en oeuvre de nouveaux procédés de traitement pas dangereux du tout : acide sulfurique chauffée sous pression (rien que ça). Les écologistes locaux surveillent de près car il y eu déjà quelques incidents lors de tests à froid sans acide. Dans le même temps une nouvelle usine est en cours de construction dans le nord de la Calédonie dans le massif de Koniambo. Compte tenus des besoins mondiaux en Nickel croissants, la Calédonie pourrait avoir un bel avenir si toutefois le problème de l'énergie et de l'environnement étaient réglés et si la manne était partagée avec les populations. Actuellement ce n'est pas le cas.

Après avoir longé le site, nous revenons sur l'ouest via le col de prony. La route est très agréable avec de petits passages de creeks (torrents). Il n'y a pas de pont. Nous passons à gué. Heureusement c'est la saison sèche.




Enfin la boucle est bouclée. Nous arrivons chez nous tout poussiéreux.  Le temps de tout ranger près à repartir pour de nouvelles découvertes. Nous prenons le temps de prendre en photo ce que nous avons ramené du Grand Sud.


mmm...

 

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 07:17
Encore un Week-End qui va ressembler à des vacances! Heureusement celui-ci est un peu plus long car pour les filles ce sont les vacances de la Toussaint et nous partons 4 jours.  Les années passées, nous visions parfois le Sud-Ouest de la France, cette année ce sera le Nord-Est de la Calédonie : Hienghène.

Nous prenons la route territoriale n°1 direction Bourail puis traversons la grande terre vers Houaïlou par une route sinueuse. La première nuit nous campons au camping Tiakan de Ponérihouen. C'est une cocoteraie. Une très bonne adresse puisque les emplacements sont équipés d'un faré, d'un barbecue couvert et les douches bien que rustiques sont chaudes. Ici c'est assez rare.
Les cocos se ramassent à la pelle. Idéal pour l'apéritif.

 

 

Le soir nous faisons notre traditionnel feu pour cuire nos grillades mais cette fois-ci les filles ont tenu à faire leur propre feu. Admirez les pare-feu à base de coco car il y a beaucoup de vent.



La nuit a été ventée mais au petit matin c'est sous le soleil par un temps calme que nous nous réveillons bercés par les oiseaux qui chantent fort ...et tôt.

 
Nous préparons le petit-déjeuner autour du barbecue avec une petite pensée pour papi Henry et ses délicieuses tartines de pains grillées dans la cheminée
.

 








Nous reprenons la route direction Poindimié et Heinghène par la route qui longe la côte.
Nous passons la Nibayé par un pont cage métallique. C'est une voie unique. A chacun son tour mais comme ce n'est pas la foule, tout se passe très bien et avec le sourire.



Ici en brousse les gens se saluent voir se parlent dès qu'ils se croisent  A Nouméa c'est plus rare.













Nous sommes avertis par les panneaux de signalisation que la route va tourner longtemps. En effet nous longeons la côte, pris entre la mer et la montagne contrastant avec la côte Ouest et ses grandes plaines.











De ce côté de la grande terre, la  nature est exubérante avec des bananiers, des cocotiers, des fougères arborescentes et des fleurs de toutes les couleurs (ici des balisiers).


Les fruits poussent dans des champs au bord des routes : Litchees, bananes, mangues et ananas que les habitants vendent sur les bords des routes sous des étales de fortune. Ici il n'y a pas de marchand. C'est du libre service. Nous mettons l'argent directement dans une petite boite en attente. Étonnant pour des métros mais nous sommes bien dans un autre monde.


L'arrivée sur Hienghène est spectaculaire. La route longe et surplombe les hautes falaises de lindéralique et les roches noires puis du haut d'un belvédère nous apercevons  la poule couveuse au milieu de la mer turquoise


Nous continuons notre route après le village de Hienghène (dont l'un des maires était Jean-Marie Tjibaou) en direction de notre camping "Chez Maria" dans la tribu de Wâjim (dire Ouenguip) . C'est un camping très rustique voir à la limite de l'abandon mais la propriétaire est sympa. Nous nous installons après avoir pris connaissance des recommandations à l'entrée du camping. La première est claire. La deuxième est liée au classement récent du lagon calédonien au patrimoine mondial de l'Unesco.


Nous sommes les seuls campeurs et nous installons notre tente au bord de la plage. Compte tenu de l'affluence, nous n'avons pas de mal à poser notre serviette.
Les filles font connaissance avec la fille du propriétaire qui leur montre comment jouer dans les arbres, ramasser les cocos vertes dans les cocotiers et les aide à trouver de très beaux coquillages : les peignes de Vénus.


 

Le lendemain nous continuons la route sur la corniche calédonienne à flanc de montagne jusqu'à l'estuaire de l'Ouaième, une des nombreuses rivières entrant dans la montagne telles des rias bretonnes. Là aussi il pleut beaucoup.


Cet estuaire est le dernier en nouvelle calédonie à ne pas être équipé d'un pont. La DDE locale met à disposition des usagers un service gratuit avec un bac. Le principe est simple : deux moteurs à chaque bouts du bac et un câble tendu en travers de la rivière en guise de guide.




Nous passons le bac. C'est de saison ici car c'est le moment des examens de fin d'année scolaire. Et comme il faut revenir, nous traversons à nouveau la rivière pour revenir sur Hienghène.

Ce n'est pas tout de passer le bac mais il faut rentrer à Nouméa qui est à 375 km (6 heures de route). Nous choisissons un autre itinéraire pour traverser la grande terre : la Koné-Tiwaka, route beaucoup plus rapide, très jolie et mieux sécurisée que le traversée Bourail-Houaïlou.

C'était notre première escapade dans le nord de la Calédonie. Le côté Est est magnifique et il nous reste encore beaucoup à découvrir au delà de la rivière Ouaième. Nous reviendrons mais pour des vacances d'une semaine car qu'il est vaste ce territoire !
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 06:43
Comme souvent le week-end après une semaine de travail, et comme beaucoup de Nouméens, nous partons en brousse ce qui se traduit par "nous partons à la campagne" ou par "nous nous mettons au vert".
Remarquez ce n'est pas trop difficile, il suffit de sortir du grand Nouméa pour être dans la forêt tropicale, dans la savane ou dans les grands espaces du grand sud.

Ce dimanche, nous n'allons pas bien loin. A 45 min nous avons le parc provincial de la rivière bleue.  C'est un espace naturel protégé.
La mise au vert se fera dans les terres rouges du grand sud.

Le parc peut être visité soit en voiture puis à pied du côté de la rivière blanche soit pour la partie la plus préservée
du côté de la rivière bleue à pied via une navette ou à vélo. Vous connaissez notre penchant pour la petite reine. C'est l'occasion de faire du vélo sur les pistes loin des voitures.
 
Nous garons notre véhicule au pont pérignon que nous passons vélo à la main.


Les sacoches sont chargées avec pique-nique et maillots de bain.


Après 15 minutes, nous découvrons la foret noyée, conséquence de la construction du barrage de Yaté et de la formation du lac de Yaté.

C'est la saison sèche et les eaux de la rivière bleue sont basses. C'est beau mais nous nous attardons pas trop car il fait chaud, le soleil chauffe la piste rouge et si ça continue nous allons finir de la même couleur. Direction à toutes pédales vers la forêt. Ouf la voilà. Nous suivons la piste direction la rivière.


Pour la pause déjeuner, nous suivons le sentier de découverte du grand Kaori (2.7 mètres de diamètre à hauteur d'épaule)  qui doit sa survie et sa longévité (1000 ans) à l'impossibilité de l'exploiter. Les mélanésiens sont forts mais l'arbre est plus fort encore.


Nous descendons à la rivière pour le pique-nique sur un banc de sable.



Nous pouvons imaginer les flots déchaînes à la saison des pluies (l'été austral) vu la taille des arbres transportés. Aujourd'hui c'est calme et tranquille. Pas vraiment gênés non plus par les voisins. La Calédonie est un pays relativement vide et compte tenu du nombre de chose à faire...

Nous reprenons nos montures en direction du bout de la piste en longeant la rivière bleue. Au passage, nous croisons les habitants emblématiques du parc et de la Calédonie, les cagous. C'est une espèce endémique protégée dont la population s'élève à 1000 oiseaux sur la Calédonie dont 600 dans le parc. C'est une sorte de pigeon gris avec une jolie huppe sur la tête. Mais il ne vole pas et pond un seul oeuf par an. Plutôt exposé le cagou et son existence repose sur la création d'espace protégé.


Encore un effort les filles. Après quelques côtes assez raides, et quelques sprints en côte avec des collègues cyclistes qui n'en reviennent toujours pas de s'être fait doubler par deux petites la tête dans le guidon (Les filles se sont mises dans le rouge à vélo ce jour là), c'est l'arrivée avec la baignade méritée dans la rivière.

Le retour est plus facile car en légère descente. Au compteur, 25 km sur la piste. Bravo les filles !

C'était une belle journée. On en a vu de toutes les couleurs.
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18 octobre 2009 7 18 /10 /octobre /2009 06:57
Les week-end sont souvent consacrés à la découverte des différents jolis coins de la Calédonie. Le problème est que la Calédonie est un grand pays, environ 500 km de long pour 50 km de large, et qu'il vaut mieux compter en temps de parcours qu'en distance.

Le route principale de la côte ouest la plus importante (route territoriale n°1) permet d'accéder au nord de la grande terre depuis Nouméa. Ensuite on trouve une succession de transversales qui coupent l'île ouest en est. Ce sont des routes de col pas toujours larges et pas forcement bien entretenues. L'autre côté de l'île (côté est) est desservie par la deuxième route la plus importante le long de la montagne au bord de l'eau au nord de Houaïlou.

Bourail est donc à 2 heures de route de Nouméa par la route n°1 qui traverse une succession de plaines dite la savane calédonienne et ses niaoulis.

Nous campons à la plage de Poé. La barrière de corail est toute proche à cet endroit de la grande terre et accessible en Kayak de mer facilement.

Entre la barrière et la plage, c'est le platier (anciens coraux tout plats) recouvert de sable et parsemé de patates (coraux isolés) où nous pouvons admirer les poissons et les coquillages. Il y a très peu d'eau ce qui rend la balade familiale sympathique.

 Le soir approche et le coucher de soleil est magnifique.


La nuit va tomber, nous allumons le feu (nous devenons expert) sauf que nous avons oublié la casserole pour faire chauffer l'eau. Pas de problème, nous avons décapité une boite de number one (bière calédonienne) avec un sabre  (coupe-coupe) pour faire une casserole.



et c'est magique dans le noir complet.


Le lendemain, nous faisons un peu de randonnée du côté de la roche percée. Une petite descente vers la plage de la baie des tortues, lieu de ponte des reptiles. Nous n'avons pas vu les nids sur la plage mais des tortues dans l'eau verte du haut du belvédère.


De la plage des tortues, nous admirons le bonhomme de Bourail,


rien à voir avec le bonhomme et ses poulailles. Enfin admirez quand même le tableau !



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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 08:43
Depuis notre arrivée en Calédonie, nous n'avons pas encore vu la côte Est. Elle est plus verdoyante car située du côté de l'île où les pluies sont les plus fréquentes. Les nuages sont bloqués par les montagnes culminant à 1600 m.
Nous choisissons le site le plus près de Nouméa. Après 2 heures de route et la traversée de la montagne centrale, nous arrivons à Thio.
Thio est la mine de Nickel  à ciel ouvert la plus ancienne. Les mines en haut des montagne sont bien visibles : grosses taches rouges dans des montagnes vertes.
C'est dommage. La prospérité de l'île tient à l'exploitation du minerai et ça fait des dégâts.
Les mines de Thio sont toujours en activité. Le chargement se fait de la côte dans des minéraliers, direction l'autre côté de la grande terre à l'usine de Doniambo de Nouméa (Société Le Nickel).

Nous trouvons notre camping à Mwara (dire MOARA). Il est situé au bord de la plage sous les cocotiers.

Savez vous qu'il y a plus de décès de personnes prenant une coco sur la tête que de personnes se faisant croquer par un requin ? Alors attention où vous mettez votre serviette sur la plage...et où vous garez votre voiture.

Notre installation est assez expansive. Nous sommes à l'aise et c'est presque le confort. Rien à voir avec le premier camping. Nous avons une nouvelle voiture Break (au fond sur la photo) ce qui permet d'emmener table, glacière et feu à gaz. Le barbecue est creusé dans le sable : ce soir ce sera saucisses au feu de bois trouvé sur la plage.


L'accés à la plage permet de se baigner quand cela nous prend. A quelques dizaines de mètres, un tombant (fin du récif frangeant que l'on aperçoit en bleu sur la photo ci après) est très accessible pour la plongée. Nous y avons vu beaucoup de poissons de toutes les couleurs. En plus, nous avons surpris une tortue verte, une seiche et un poulpe.



Ce petit coin coincé entre la montagne et la mer où la végétation tropicale est préservée est magnifique.

Nous le recommandons pour passer de bons week-end en famille. Les enfants y ont trouvé leur compte : ballades sur la plage à la recherche du bois pour le feu, baignade et kayak avec les copains-copines...

Et nous repartons par la même route à travers les montagnes vertes creusées des sillons rouges des mines de Nickel. Ici en Calédonie, tout est Nickel.
Sauf la voiture après un week-end Camping, il va falloir penser à la nettoyer.
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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 08:20
Nous arrivons au gîte NATAÏWATCH près de la baie KANUMERA. Cette baie est très prisée car elle se situe à 500 m de la baie de KUTO qui est la baie où nous débarquons à l'île des pins. Donc très accessible sans moyen de locomotion.

Les valises posées au gîte, nous filons à la plage et la vue et saisissante. C'est à la limite trop parfait ! Quelques nuages au fond !


Cette baie est
très calme et au plein milieu est posé un gros caillou de récif. Interdit d'y monter, les gens de la tribu m'apprécieraient pas : l'âme des morts doit y séjourner alors laissons les en paix !


Il suffit de s' approcher du cailloux pour découvrir un tombant de presque 10 mètres avec beaucoup de poissons. Bien sur pour le voir, il faut mettre les équipements de plongée. Premières leçons dans les grandes eaux pour Lou,..Noa étant experte après la Corse et la Croatie.


Le lendemain est consacré à la découverte de la Baie d'Upi en pirogue traditionnelle. Ce sont des pirogues à balanciers avec une voile triangulaire. La balancier sert soit de contre-poids soit de flotteur (comme un catamaran) en fonction de la direction du vent.  Ce n'est pas très rapide (
Les Kuniés ne gagneront pas l'America Cup) mais très silencieux. Sauf quand le moteur est en marche : l'accès à la baie d'Upi se faisant par un goulet de la baie de Saint Joseph et le vent n'y souffle pas bien fort.


Et c'est parti pour environ trois heures de navigation dans un cadre extraordinaire. Quelques animaux nous saluent au passage : tortues vertes, balbuzards (aigles pécheurs). Et ce calme !!


Nous découvrons le fond de la baie avec ses célèbres îlots coralliens au milieu d'une eau cristalline.

L'île des pins C'est vraiment le pied !


Et facilement accessible de Nouméa.
2 heures de Bateau, 15 minutes à pied et vous voilà aux baies de Kuto et de Kanumera.

La prochaine fois nous retiendrons la formule camping qui est probablement la plus sympa (et la moins chère)  car les premiers gîtes et campings sont facilement accessibles en navette qui charge tout ce que vous amènerez du bateau (glacière, tente...).
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